L’ouvrage de 253 pages, relate l’histoire de la ville de Salé sur un siècle, à l’orée du 19ème siècle, avec en toile de fond l’histoire d’une famille au prolongement de trois ancêtres.
"C’est un roman intimiste, jubilatoire, créatif et récréatif où le narrateur s’impose le défi de garder son inaltérable bonne humeur et le goût de l’anecdote, sans jamais se départir d’une certaine gravité imposée par les circonstances, faisant revivre une époque et ses acteurs avec humanité, justesse et un sens très subtil de la narration et surtout de la description", souligne l’écrivain et poète Abdellah Abdelmalki dans la préface du livre.
"A travers ce récit, c’est toute l’histoire de Salé qui apparait en arrière-plan. Ses familles, ses métiers, ses riads, ses derbs, ses cinémas, ses chansons et ses berceuses, sa vie de tous les jours, dans un joli texte empreint de nostalgie et de tendresse", relève le romancier et essayiste Réda Sadiki, qui a également préfacé l'ouvrage.
Dans une déclaration à la MAP, l’auteur a indiqué que cet ouvrage fait principalement partie du genre romanesque tout en s’apparentant à d’autres genres littéraires, mêlant histoire et fiction pour raconter des événements remarquables de la vie de la cité.
"Il s’agit également de la réhabilitation de la littérature orale de Salé, à savoir le Melhoun, les devinettes, les proverbes, les comptines et les berceuses" a-t-il fait remarquer, précisant que l’écriture de cet ouvrage découle du "devoir de mémoire pour ressusciter le destin de la famille et chanter un hymne à Salé".
Le président de la Fondation de Salé pour la culture et les arts, Mohamed Lotfi Lamrini a, pour sa part, indiqué que ce livre est lauréat, aux côtés de trois autres livres, d’un concours organisé par la Fondation, qui consiste en la publication de ces ouvrages et leur présentation au grand public.
Il a souligné, à cet égard, que "ce roman historique concilie la vérité et la fiction dans une symbiose et une relation fusionnelle, présentant un savant dosage pour le plaisir des lecteurs".