Les conférenciers ont soutenu que le capital humain est au cœur de la richesse de l’entreprise, mais pour en faire un pilier du leadership africain, le continent doit assumer un leadership transformationnel pour l’Afrique.
Pour faire de l’Afrique un continent leader, ils ont insisté sur l’intégration selon une vision claire de positionnement, précisant que pour cela, "l’Afrique doit se décomplexer totalement et renforcer son autonomie en matière de savoir pour mieux entamer l'avenir".
Dans ce contexte, les panélistes, représentants plusieurs pays africains, ont indiqué que dans cette transformation, l’Afrique est appelé à répondre à la préoccupation extrêmement forte et souverainiste de la génération actuelle, notamment en matière d'éducation, tout en mutualisant les efforts de toutes ses forces vives.
Ainsi, ils ont relevé le défi de la mobilisation des jeunes générations et s'inscrire dans la création de valeurs, notant que le continent a besoin d’un leadership adaptatif et évolutif.
Expliquant que la jeunesse africaine a besoin de faire partie du dialogue sur l'inclusion, les intervenants ont souligné l’importance de l’intégration des jeunes générations dans le fond patrimonial, socio-historique et socio-anthropologique du continent africain.
Par ailleurs, les experts participant à ce panel ont rappelé que le secteur de l'enseignement supérieur doit s'ériger en partenaire de co-construction de connaissances avec les entreprises, puisqu’il s’agit d’un partenariat de connaissances, de co-construction pour le futur, ajoutant que cette construction doit se baser sur l'innovation et de nouveaux modèles de développement, adaptés au contexte actuel.