Trois séances plénières aborderont chacune des priorités fixées par la présidence brésilienne : la lutte contre la faim, la pauvreté et les inégalités ; la durabilité, le changement climatique et la transition juste ; et enfin la réforme de la gouvernance mondiale.
Ce 19è sommet, placé sous le thème "Construire un monde juste et une planète durable", réunit des chefs d’Etat des 19 principales économies mondiales, notamment les présidents des Etats-Unis Joe Biden, de la Chine Xi Jinping, de la France Emmanuel Macron, de la Turquie Recep Tayyip Erdogan, de la Corée Yoon Suk-yeol, de l’Indonésie Prabowo Subianto, de l’Argentine Javier Milei, du Mexique Claudia Sheinbaum et de l’Afrique du Sud Cyril Ramaphosa, auquel Lula passera le relais de la présidence du G20.
Le président russe Vladimir Poutine, qui avait déjà manqué les dernières éditions, sera encore absent. Il est représenté par son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Par ailleurs, le Royaume-Uni, l'Italie, le Canada, le Japon et l’Australie sont représentés par leurs Premiers ministres, l’Allemagne par son Chancelier Olaf Scholz, alors que le ministre des Affaires étrangères, SA le Prince Faisal bin Farhan bin Abdullah représente le Royaume d’Arabie Saoudite.
L'Union Africaine et l’Union Européenne sont représentées à ce sommet respectivement par le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani et par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Charles Michel.
SA Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, Emir de l'Etat du Qatar, Son Altesse Cheikh Khalid bin Mohammed bin Zayed Al Nahyane, Prince héritier de l’Emirat d’Abou Dhabi, représentant les Emirats Arabes Unis, les présidents de l’Angola, de l’Egypte, de la Tanzanie, de la Bolivie, du Chili et de la Colombie et les Premiers ministres de l'Espagne, du Portugal, de la Norvège, de l'Inde, du Vietnam, de la Malaisie et de Singapour participent également à ce sommet en tant que pays invités.
Sont aussi présents le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, ainsi que les responsables d’organisations et institutions internationales telles que le Fonds monétaire international, la Banque mondiale, l'Organisation mondiale de la santé, l'Organisation mondiale du commerce, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture et la Banque interaméricaine de développement.
La première séance ce lundi matin sera marquée par le lancement de l'"Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté", initiative phare de la présidence brésilienne qui ambitionne de mobiliser des ressources et renforcer les efforts mondiaux pour éradiquer la faim d'ici 2030.
Ensuite, il sera question de la réforme de la gouvernance mondiale, avec un débat sur la refonte des institutions internationales, telles que l’ONU, la Banque mondiale, le FMI et l’OMC, toutes jugées en décalage avec les besoins du monde contemporain.
Le développement durable et la transition énergétique seront au centre des échanges mardi, avant de laisser place aux rencontres bilatérales.
Ce sommet coïncide avec la COP29, qui se tient à Bakou, en Azerbaïdjan, alors que le monde continue de subir de plein fouet les conséquences des crises climatiques, plus particulièrement le Brésil, entre inondations, sécheresse et feux de forêt.