Cet hommage émouvant a été l’occasion de se rappeler, à travers une vidéo projetée, le riche parcours de près de cinq décennies de cette grande artiste hors-pair, qui a tant donné au théâtre, au cinéma et à la télévision, avec beaucoup de passion, de dévouement et de modestie.
La défunte avait, en effet, fait montre d’un talent distingué dans le théâtre à travers plusieurs pièces avec les troupes les plus célèbres du Royaume, dont Al-Maamoura, le Basateen et la troupe de la radio et de la télévision marocaine.
À partir de 1964, Naima Lamcharki fait son apparition à la télévision à travers des programmes et des séries où elle avait joué le premier rôle féminin dans la série "La famille Ram Dam". Son étoile avait brillé au cinéma en participant à plus de 20 longs métrages italiens ou français, ainsi qu’à de nombreux courts et longs métrages marocains tels que "Les noces de sang", "Faten", "La bataille des trois rois", "Lalla Hobi", ou "L’allée des hirondelles".
Lors du Festival de la Radio Arabe au Caire en 1998, elle avait remporté le Prix de la meilleure performance vocale dans la série "Amina".
Elle était également ambassadrice de bonne volonté auprès de l’UNICEF, conseillère auprès de l’Observatoire national des droits de l’enfant, présidente adjointe du Syndicat national des professionnels du théâtre et ancienne membre du conseil d’administration de la Haute Autorité de l’audiovisuel.
La défunte actrice a été aussi l’une des premières artistes marocaines à soutenir le Festival international cinéma et migrations depuis sa création, selon les organisateurs. Elle en a été également l’une des plus assidues ambassadrices, contribuant ainsi au rayonnement de ce rendez-vous cinématographique et à la consolidation de sa place parmi les festivals nationaux à dimension internationale.