Il s'agit de la compétition officielle, des séances de gala, des séances spéciales, du 11e continent, du panorama du cinéma marocain, des séances jeune public & famille ainsi que des films projetés dans le cadre des hommages, indiquent les organisateurs dans un communiqué.
Parmi cette sélection, 12 films ont bénéficié du soutien des Ateliers de l'Atlas, le programme industrie de développement de talents initié par le Festival en 2018, et 9 ont été choisis pour représenter leur pays aux Oscars, ajoute la même source.
La compétition officielle a pour ambition de révéler les nouveaux talents du cinéma mondial à travers 14 premiers et seconds films. Les cinéastes en lice pour l’Étoile d’or explorent plusieurs genres cinématographiques, du mélodrame au documentaire en passant par le récit d'anticipation et la comédie romantique.
Les cinéastes marocains Saïd Hamich Benlarbi et Hind Meddeb présenteront respectivement "La Mer au Loin", un film d'amour lumineux sur l'exil et "Soudan, souviens-toi", une ode poétique à la résistance de la jeunesse soudanaise.
Les réalisateurs en compétition posent des regards empreints d'humanité sur l'actualité, celle de l'Ukraine dans Under the Volcano, le puissant second long métrage de Damian Kocur ou de la Somalie avec The Village Next to Paradise, le récit d'amour et de résilience signé Mo Harawe.
Avec The Wolves Always Come at Night, Gabrielle Brady sonde les conséquences du changement climatique en Mongolie dans un documentaire aux images splendides.
Deux cinéastes venus d'Asie dressent le portrait de femmes fortes pour aborder la question de la violence domestique en Chine (Bound in Heaven de Huo Xin) et le courageux combat d'ouvrières birmanes (Ma–Cry of silence de The Maw Naing).
Pour leurs premiers longs métrages, Muhammed Hamdy et Dania Reymond-Boughenou nous plongent dans l'histoire de leur pays : l'Égypte dans l'hypnotique Perfumed with Mint et l'Algérie dans le film fantastique Les Tempêtes, présenté en première internationale.
Nouvelle révélation du cinéma turc, Murat Fıratoğlu, présentera One of Those Days When Hemme Dies, une œuvre à la mise-en-scène graphique, qui fait le récit d'un homme décidé à ne pas céder à l'injustice.
Les cinéastes en compétition s'emparent aussi des non-dits de la cellule familiale pour lever le voile sur des réalités sociétales, qu'il s'agisse d'une famille palestinienne de Haïfa dans Happy Holidays de Scandar Copti ou de familles argentines dans The Cottage de Silvina Schnicer, dévoilé en première internationale.
Enfin, deux séduisantes comédies dramatiques dressent le portrait d'une jeunesse qui cherche sa voix. Neo Sora filme l'éveil politique de lycéens japonais dans son film d'anticipation Happyend, et Laura Piani signe, avec Jane Austen a gâché ma vie, un film drôle et sincère sur les espoirs romantiques d'une libraire.
Cette 21e édition s’ouvrira avec The Order, le thriller policier haletant réalisé par Justin Kurzel, de retour au Festival de Marrakech après y avoir obtenu le prix du jury pour son premier film en 2011 et avoir fait partie du jury de sa 19e édition en 2022.
Les 6 Séances de Gala présentent des films internationaux parmi les plus attendus de l’année.
Le cinéaste brésilien Walter Salles accompagnera Je suis toujours là, un drame familial bouleversant, qui raconte le combat courageux d'une femme confrontée à la disparition de son mari pendant la dictature militaire. Nabil Ayouch présentera en première marocaine Everybody Loves Touda, portrait d'une femme libre porté par l'interprétation incandescente de Nisrine Erradi.
David Cronenberg, le grand maître du cinéma fantastique à qui le festival rend hommage cette année, dévoilera son film le plus personnel, Les Linceuls. La réalisatrice Carine Tardieu présentera L'Attachement, un film généreux sur la maternité, porté par l'interprétation sensible de Valeria Bruni-Tedeschi.
Mohammad Rasoulof sera présent pour Les Graines du figuier sauvage, son puissant plaidoyer pour la liberté en Iran à travers un huis clos familial qui bascule vers le thriller.
Les Séances de Gala se clôtureront avec Le Quatrième Mur de David Oelhoffen, qui questionne le rôle de l’art en temps de guerre dans le Liban déchiré de l'année 1982.
La section séances spéciales présente 15 films contemporains parmi lesquels les dernières œuvres de cinéastes célébrés par les plus grands festivals internationaux : Andrea Arnold, Edward Berger, Mahdi Fleifel, Payal Kapadia, Rungano Nyoni et Yeo Siew Hua.
Deux comédiens, parmi les plus prometteurs de leur génération, accompagneront leurs derniers films. Nahuel Perez Biscayart présentera Kill the Jockey, la comédie burlesque de Luis Ortega ; et Adam Bessa, Who Do I Belong To, le drame fantastique de la tunisienne Meryem Joobeur. Jean- Claude Barny dévoilera en première mondiale Fanon, le biopic très attendu de Frantz Fanon, l'un des plus grands penseurs de la question coloniale.
Mikado, la comédie tendre de Baya Kasmi ainsi que L'Effacement, le passionnant récit sur la transmission de Karim Moussaoui, seront présentés en premières internationales.
La version restaurée de Camp de Thiaroye sera projetée à l'occasion des 80 ans de cet événement tragique. Trois documentaires captivants complètent cette sélection : Apocalypse sous les tropiques de Petra Costa, Les Filles du Nil de Ayman El Amir et Nada Riyad et Diaries From Lebanon de Myriam El Hajj.
La programmation du "11e Continent" est composée de 13 fictions et documentaires novateurs qui explorent un cinéma sans frontières et bousculent nos représentations des territoires.
Cette sélection présente les dernières œuvres de cinéastes salués par la critique (Miguel Gomes, Péter Kerekes, Roberto Minervini, Matthew Rankin) ainsi que des films signés par une nouvelle génération d’auteurs audacieux (Kamal Aljafari, Ali Asgari, Sylvie Ballyot, Inadelso Cossa, Nelson Makengo, Alexandra Simpson, Abdellah Taïa, Maria Trenor).
Nationalité: immigré, le film manifeste de Sidney Sokhona sera présenté pour la première fois dans une version restaurée.
Le panorama du Cinéma Marocain propose de découvrir 5 fictions et documentaires réalisés par des cinéastes marocains, dont trois sont dévoilés en première mondiale ou internationale : Les Mille et Un Jours du Hajj Edmond de Simone Bitton, Sonate Nocturne de Abdeslam Kelai et Puisque je suis née de Jawad Rhalib. Le cinéma marocain sera particulièrement mis en valeur avec un total de 12 films, présentés dans les différentes sections du festival.
Pour la section jeune public & famille, elle est composée de films à destination d'enfants et adolescents de 4 à 18 ans ainsi que d'un public familial, à travers 12 séances dédiées.
Enfin, une sélection de films de Naïma Elmcherqui, Sean Penn et David Cronenberg, personnalités auxquelles le festival rendra hommage, sera projetée au Palais des Congrès et au Musée Yves Saint-Laurent, venant compléter cette sélection riche de 70 films.