S'exprimant lors de la séance mensuelle des questions orales à la Chambre des représentants consacrée au thème "la centralité du secteur du commerce extérieur dans le développement de l'économie nationale", M. Akhannouch a précisé que la valeur des importations énergétiques au Maroc a atteint 85,7 MMDH, en baisse de près de 6% à fin septembre 2024.
Cette baisse est due notamment à une diminution de la demande en houilles et à une réduction des approvisionnements en gaz de pétrole et autres hydrocarbures, a expliqué le Chef du gouvernement.
La valeur totale des importations de produits bruts s'est, quant à elle, élevée à 23,9 MMDH, en recul de 3,5% à fin septembre 2024, reflétant une baisse significative des importations des huiles de l'ordre de 1,5 MMDH, a relevé le Chef du gouvernement, ajoutant que les importations de produits finis de consommation ont, en revanche, augmenté de 6,6% pour atteindre environ 128 MMDH.
M. Akhannouch a expliqué cette hausse par une augmentation de 6,1% des importations de pièces pour voitures de tourisme et de 16,6% des importations de médicaments et de produits pharmaceutiques.
Pour leur part, les importations des produits semi-finis ont connu une hausse notable de l'ordre de 120 MMDH, en progression de 8,5%, a fait remarquer M. Akhannouch, notant que cet accroissement fait suite essentiellement à une hausse des achats des produits chimiques et des produits en fer et acier, ainsi qu'à une augmentation des importations des matières plastiques (+968 millions de dirhams).
L'augmentation de certaines composantes des importations marocaines est due à la reprise de l'économie nationale et à l'amélioration des indicateurs des secteurs productifs, outre une hausse de la demande pour divers produits de consommation et de produits semi-finis, a affirmé le Chef du gouvernement.
Ce résultat, a-t-il poursuivi, met en évidence les efforts continus du gouvernement pour améliorer la performance de la balance commerciale, à travers la promotion des exportations nationales et l'orientation des politiques économiques vers une pérennité financière et commerciale.
Grâce à ces efforts, le taux de couverture des marchandises est passé de 57,8% entre janvier et septembre 2019 à environ 60% au cours de la même période en 2024, a assuré M. Akhannouch.