Inaugurée par M. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, et M. Fernando Arias, directeur général de l’OIAC, la Conférence a rassemblé plus de 200 participants, incluant des délégués de 46 États Parties issus de tous les groupes régionaux, ainsi que des représentants d’organisations internationales et régionales, des décideurs politiques, des experts scientifiques et des leaders de l’industrie, soulignent les deux parties dans un communiqué conjoint.
Durant les trois jours de cette conférence internationale, les discussions ont mis en avant le potentiel transformateur de l’intelligence artificielle pour promouvoir les utilisations pacifiques de la chimie, renforcer les capacités de vérification et améliorer la sûreté et la sécurité chimiques, indiquent l’Autorité Nationale du Royaume du Maroc pour la Convention sur les armes chimiques et le Secrétariat Technique de l’Organisation pour l’interdiction des Armes Chimiques.
Les débats ont souligné les menaces potentielles et les défis que pourrait engendrer une utilisation malveillante de l’IA, notamment par des acteurs non étatiques et des groupes terroristes, risquant ainsi de compromettre les objectifs de la CIAC.
Les échanges lors de cette conférence ont également mis l’accent sur l’importance de la collaboration internationale pour assurer que l’IA soit développée et appliquée de manière sûre et transparente en vue de renforcer les objectifs de la CIAC.
Les participants ont appelé à intensifier la recherche scientifique, renforcer les capacités et à adopter une gouvernance responsable afin de maximiser les contributions de l’IA à la paix et à la sécurité mondiales, tout en minimisant les risques qui lui sont associés.
Organisée au Royaume du Maroc, État Partie africain à la CIAC, cette conférence a également mis en lumière la nécessité de rendre les bénéfices de l’IA accessibles à toutes les régions, y compris l’Afrique. Les participants ont souligné le potentiel de l’IA pour soutenir les initiatives de renforcement des capacités, notamment celles du Programme Afrique de l’OIAC, afin de soutenir les capacités des États Parties en développement dans la mise en œuvre de la CIAC.