M. Rifki, qui s'exprimait à l'ouverture des finales de la première édition de ce concours, organisé à distance du 18 au 20 octobre depuis la cité spirituelle du Royaume par le Secrétariat général de la Fondation, a indiqué que ce concours "n'aurait jamais vu le jour sans la haute sollicitude d’Amir Al Mouminine envers le saint Coran et la Sunna du Prophète Sidna Mohammed, paix et salut de Dieu soient sur Lui".
Il a également salué les efforts des ouléma des pays africains au service du Hadith du Prophète eu égard à son impact sur la connaissance des principes de la religion et sur l'éducation des jeunes aux valeurs de miséricorde et de paix.
M. Rifki a relevé que le souci des ouléma africains de mémoriser et de préserver la Sunna prophétique et des constantes religieuses est un devoir dicté par la religion musulmane, afin de protéger et de défendre les sociétés africaines contre les dangers de l'ignorance et du fanatisme, en leur permettant de bénéficier de la sécurité spirituelle.
Le Secrétaire général de la Fondation a également mis l’accent sur le rôle important des ouléma africains dans la préservation de la sécurité spirituelle des citoyens africains et de leur attachement aux constantes religieuses, saluant la forte participation des responsables des sections de la Fondation, de ses membres, des ouléma et des jeunes africains pour le succès de ce concours, considéré comme le premier du genre sur le continent africain, avec 1.300 candidats des deux sexes dont 122 ont été retenus à l’issue des phases éliminatoires.
Le Secrétaire général de la Fondation a noté que le jury du concours, composé d'ouléma du Royaume du Maroc et d'autres pays africains, procédera à l’évaluation des candidats par visioconférence avant de proclamer les résultats.
Le secrétariat général de la Fondation avait organisé, durant les mois de juillet et août 2024 en coordination avec l'ensemble de ses 48 sections dans les pays africains, les éliminatoires de la première édition de ce concours qui porte sur trois catégories de mémorisation et d’assimilation du hadith.
Chaque section de la Fondation avait alors organisé un concours au niveau de son pays pour sélectionner les candidats, des deux sexes, devant représenter les sections de la Fondation lors de ces finales.