"Cette initiative est pleinement conforme au droit international, à la Charte des Nations Unies et aux paramètres fixés par le Conseil de sécurité en faveur d’une solution politique", a souligné le représentant du Burundi lors d’une réunion mardi de la 4è Commission de l’Assemblée générale de Nations Unies.
Dans ce cadre, le diplomate s’est félicité de la dynamique internationale grandissante en appui à l’initiative d’autonomie.
Il a également exprimé le soutien "indéfectible" de son pays au processus politique visant à parvenir à une solution définitive à ce conflit artificiel sous l’égide exclusive du Secrétaire général de l’ONU et facilité par son envoyé personnel, Staffan de Mistura, estimant que ce processus est essentiel pour la stabilité régionale.
La délégation burundaise a appelé à la reprise rapide du processus des tables rondes, selon le même format et avec les mêmes participants à savoir le Maroc, l'Algérie, la Mauritanie et le “polisario”, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité dont la 2703.
Par la même occasion, le diplomate s’est félicité du vaste programme d’investissements engagé dans les provinces du Sud, notant que cette dynamique a grandement contribué à l’autonomisation des populations locales et à l’amélioration des indices de développement humain et à la promotion des droits de l’homme dans la région.
Il a, en outre, salué la participation des représentants du Sahara, élus démocratiquement, aux séminaires régionaux du C24 à ses sessions annuelles, ainsi qu'aux deux tables rondes tenues à Genève. "Cela met en évidence l'engagement du Maroc en faveur du dialogue inclusif et du processus politique”, a-t-il dit.
Soulignant la nécessité de maintenir le rôle de la MINURSO dans la surveillance du cessez-le-feu, le diplomate a salué la pleine coopération du Maroc avec la Mission et son respect du cessez-le-feu, appelant les autres parties à faire de même.
Il a également exhorté les autres parties à s’abstenir de toute action susceptible de compromettre le processus politique et à cesser d’entraver les mouvements et les activités de la Mission onusienne.