Cette proposition sérieuse et crédible est conforme au droit international, à la Charte des Nations Unies et aux résolutions du Conseil de sécurité, a souligné lundi l’ambassadeur représentant permanent de la République de Guinée à l’ONU, Paul Goa Zoumanigui devant à la 4è Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Il s’est félicité à ce propos de la forte dynamique internationale dont jouit le plan d’autonomie, rappelant qu’une trentaine d’Etats membres de l’ONU, dont la République de Guinée, ont décidé d’ouvrir des consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla.
Evoquant la dynamique socio-économique en cours dans les provinces du Sud, le diplomate a salué les investissements engagés dans cette partie du Royaume qui “contribuent à l’autonomisation des populations au niveau politique, économique et social ainsi qu’en matière des droits de l’Homme”.
Il a, en outre, mis en avant les efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, visant une reprise rapide du processus des tables rondes avec le même format et les mêmes participants, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le “polisario” conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, notamment la 2703.
Il a ajouté que son pays apprécie la participation pour la 16è année consécutive des représentants du Sahara marocain élus démocratiquement au séminaire régional du Comité des 24 de l’ONU, ainsi qu'à la session annuelle du C24 et aux tables rondes de Genève.
Le représentant de la République de Guinée a, par ailleurs, appelé au respect du cessez-le-feu, à la cessation de toute obstruction de mouvement et des activités opérationnelles de ravitaillement de la MINURSO.
Tout en déplorant les conditions humanitaires dans les camps de Tindouf, le diplomate a appelé au respect des droits fondamentaux des populations des camps de Tindouf, particulièrement les femmes et les enfants.
Il a, à cet effet, insisté sur la nécessité urgente de procéder à l’enregistrement et au recensement des populations de ces camps conformément au droit international humanitaire, au mandat du HCR et aux recommandations du SG de l’ONU et à toutes les résolutions du Conseil de sécurité.