Au CHU Hassan II de Fès, le ministre, qui était accompagné du Wali de la région Fès-Meknès, gouverneur de la préfecture de Fès, Said Zniber, a présidé le lancement des services de l'Institut de Cardiologie.
Réalisé pour un coût de 67 millions de dirhams (MDH), financé par le ministère de tutelle, le CHU Hassan II, l’Association "Les amis du cœur" et le Conseil préfectoral de Fès, cet institut, d’une superficie de 2.095 m², est doté notamment d’unités de douleurs thoraciques, de scanner coronaire et cardiaque, de soins intensifs cardiologiques (USIC) et de cathétérisme cardiaque (CATH-LAB).
M. Ait Taleb a, par la même occasion, lancé le service de psychiatrie à l’Hôpital Ibn Al Hassan à Fès, ainsi que les travaux de réhabilitation et d’extension du service de radiologie et de construction de l’hôpital d’urgence.
Construit sur une superficie de 2000m² et doté deux unités, une pour les femmes et l'autre pour les hommes, le service de psychiatrie à l’Hôpital Ibn Al Hassan, est destiné à prendre en charge différentes pathologies psychiatriques ainsi qu’à la formation des médecins et spécialistes et du personnel infirmier.
Dans une déclaration à la presse, M. Ait Taleb a indiqué que la mise à niveau des CHU fait partie intégrante de la réforme de la santé, conformément aux directives de SM le Roi Mohammed VI et en application de la loi-cadre n° 06-22 relative au système national de santé.
S'agissant de l’Institut de Cardiologie, le ministre a affirmé que cet établissement revêt une importance capitale d'autant plus qu'il permettra de réduire en amont le flux des malades de cardiologie.
Selon le ministère, le lancement des services de l’Institut de Cardiologie et du service de psychiatrie, ainsi que les travaux d'extension et d’aménagement du service de Radiologie et de construction de l’hôpital d’urgence s’inscrit dans le cadre du renforcement des services de santé, notamment au niveau des services vitaux au sein du CHU II de Fès.
Ces projets s'inscrivent également dans le cadre de la structuration globale des différents établissements de santé publique, y compris les centres hospitaliers universitaires, ainsi que du renforcement des soins à leur niveau.
A terme, ces initiatives permettront d'améliorer la prise en charge des maladies cardiovasculaires et d'offrir des soins adaptés en santé mentale ainsi qu’en médecine d'urgence et en radiologie médicale répondant ainsi aux besoins croissants en matière des services de santé, tout en allégeant la pression sur les services fondamentaux de l’établissement.