Le Royaume a été représenté à cette session par une délégation conduite par le Wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri. Cette session s'est déroulée avec la participation notamment du secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, du président du conseil d'administration et directeur général du Fonds monétaire arabe, Abdulrahman Al Hamidy, outre de gouverneurs de banques centrales arabes et de dirigeants d'institutions financières arabes et internationales.
Les réunions ont abordé de nombreux sujets économiques à caractère prioritaire dont la gestion de la politique monétaire dans un environnement marqué par l'incertitude et des tensions récurrentes, outre les répercussions de la dette du secteur privé sur la stabilité financière des pays arabes.
Il a été également question d’aborder le rôle des banques centrales dans la lutte contre les défis du changement climatique et de discuter des normes à adopter pour réguler le recours aux applications de l'intelligence artificielle (IA) dans le secteur financier.
Les réunions du Conseil ont examiné les résultats des travaux des comités techniques et des groupes de travail spécialisés et approuvé la version finale du rapport annuel sur la stabilité financière dans les pays arabes au titre de l'année 2024 et le rapport économique arabe unifié 2024, en plus de l'adoption de la version finale des thèmes proposés à inclure dans le discours arabe unifié qui sera prononcé au cours des réunions du FMI de cette année.
Par ailleurs, il a été procédé à l'examen des documents de travail préparés par le Secrétariat général du Conseil et portant sur des questions qui impactent la performance des banques arabes et des banques centrales, notamment les mécanismes de gestion de la politique monétaire dans un environnement caractérisé par l'incertitude et les tensions fréquentes.
En marge de la réunion, un atelier de haut niveau s'est tenu sous le thème "Consolider la solidité et la stabilité du système financier à l'ère de la numérisation" pour discuter des répercussions de la politique monétaire et de la stabilité financière dans un contexte financier fluctuant, ainsi que les moyens d'améliorer le recours à l'intelligence artificielle dans le secteur financier et de juguler les défis liés aux risques cybernétiques.