En effet, dans le sillage de la troisième phase de l’INDH (2019-2023), en particulier son 4è programme relatif à l'"impulsion du capital humain des générations montantes", 51 unités d'enseignement préscolaire ont été construites et équipées dans les différentes communes relevant de la province de Tiznit.
Ces structures éducatives ayant mobilisé une enveloppe budgétaire d'environ 16 millions de dirhams (MDH), assurent à quelque 2.300 enfants, diverses prestations et services à même de leur permettre de poursuivre leur scolarité dans de bonnes conditions et de persévérer sur la voie de l’apprentissage et de la réussite.
Toutes ces unités du préscolaire sont gérées par la Fondation marocaine pour la promotion du préscolaire dans le cadre d’un partenariat avec le comité provincial de développement humain (CPDH) et la Direction provinciale du ministère de l'Education nationale, du Préscolaire et des Sports.
Parmi ces unités du préscolaire phares figure celle de "Taguenza " (commune d'Anzi) ayant bénéficié d'un appui financier de 431.428 DH accordé par l'INDH pour l’équipement et l'aménagement de cet établissement qui contribue au renforcement de la qualité de l'offre préscolaire et de l’accès à l’école, ainsi qu'à l'amélioration des conditions de scolarisation des enfants.
Dans une déclaration à la MAP, Hossein Amalou, cadre à la Division de l'action sociale (DAS) de la province de Tiznit, a souligné que l’appui au préscolaire constitue un axe prioritaire du système éducatif, notant que la mise en place des unités du préscolaire a permis aux petits enfants d’acquérir des compétences favorisant leur épanouissement et leur permettre d'acquérir les connaissances préalables nécessaires pour accéder à l'école primaire et réussir leur cursus scolaire.
Pour sa part, Hanane Kini, éducatrice à l'unité de "Taguenza" a indiqué que cette structure qui a ouvert ses portes en 2022, vise à rapprocher l'enseignement préscolaire à la population locale en milieu rural, ajoutant que cet établissement contribue amplement à lutter contre la déperdition scolaire, à faciliter l'accès des apprenants aux établissements scolaires et à améliorer les conditions de scolarisation des élèves, notamment chez les filles.
La troisième phase de l'INDH a fait le pari d’investir dans l’apprentissage précoce, dans le but de faciliter l’épanouissement des enfants, en développant leur autonomie et leur socialisation.