Cette visite s'inscrit dans le cadre d’un programme mis en place par le ministère, concernant les différents centres d’accueil qui s’occupent principalement des personnes en situation difficile, visant l'amélioration de la qualité des services offerts à ces catégories sociales.
Il s'agit des établissements de protection sociale "Dar Lamima" pour garçons et filles, gérés par l'association "Riayat Ibn Assabyl", ainsi que du "Complexe social régional Dar El Kheir à Tit Mellil", géré par l'association Dar El Kheir Wa El Karama.
À cette occasion, Mme Hayar a qualifié ces établissements de "modèles réussis" dont les meilleures pratiques peuvent être partagées avec d'autres centres, dans le cadre des objectifs de l'État social et de l’accompagnement du développement en cours dans le Royaume.
Le ministère, a affirmé Mme Hayar, est déterminé pour soutenir de tels grands centres de protection sociale, qui comptent environ 11 établissements au niveau national, dans le cadre d'une approche participative nécessitant l'engagement de tous les intervenants et parties concernées.
À cet égard, la ministre a salué les efforts déployés par l'association "Riayat Ibn Assabyl" et ses partenaires pour soutenir les enfants privés de soutien familial, ajoutant que cette association prend en charge environ 150 enfants (garçons et filles) de différents âges, ayant fait preuve d'excellentes compétences en lecture et en apprentissage, ce qui leur a permis de s'intégrer facilement dans des établissements d'enseignement supérieur au Maroc ou à l'étranger, ainsi que d'accéder à divers projets d'insertion sociale.
Par ailleurs, Mme Hayar a souligné le rôle clé joué par l'association Dar El Kheir Wa El Karama, qui a transformé le Complexe social régional Dar El Kheir à Tit Mellil en un espace adapté pour accueillir différentes catégories en situation difficile et leur redonner le sourire.
Dans une déclaration à la MAP, la présidente de l'association "Riayat Ibn Assabyl", Insaf Raghay, a indiqué que "Dar Lamima" prend en charge des pensionnaires âgés de 2 à 25 ans, sur la base d'une référence légale, principalement pour ceux en situation difficile, y compris les enfants nés en prison, ou ceux pratiquant la mendicité ou les victimes de mauvais traitements parentaux, qui reçoivent un accompagnement psychologique et sanitaire avant d’être intégrés dans le domaine scolaire ou socio-économique.
Et d'ajouter que l’orientation de ces pensionnaires tient compte de leurs compétences académiques, de leurs centres d'intérêt et de leurs aspirations futures, soulignant que grâce aux efforts fournis, plusieurs d'entre eux ont réussi à atteindre des niveaux académiques élevés et certains ont intégré des écoles supérieures dans divers pays étrangers, tandis que d'autres ont réussi à accéder au marché du travail.
De son côté, le président de l'association Dar El Kheir Wa El Karama, Mohamed Benjelloun, a indiqué que grâce à des dons généreux de bienfaiteurs et l’appui du ministère concerné, le Complexe social régional Dar El Kheir à Tit Mellil a pu améliorer les conditions d'accueil d’environ 800 pensionnaires souffrant de troubles mentaux, de sans-abri, de personnes âgées abandonnées, de toxicomanes et de personnes atteintes du syndrome de Down.
Il a rappelé le rôle fondamental des centres de formation de cet établissement dans la facilitation de l'insertion socio-économique des pensionnaires, en leur offrant une formation dans plusieurs métiers tels que la coiffure, la mécanique, la menuiserie du bois et de l’aluminium, avec l’objectif futur d’enrichir cette offre par des centres spécialisés dans l’informatique et d'autres disciplines de pointe.