Il s'agit de poursuivre le renforcement des bases de l’État social, consolider la dynamique de l'investissement et de la création d'emploi, continuer la mise en œuvre des réformes structurelles et maintenir la soutenabilité des finances publiques, précise cette note.
"A l'horizon de la seconde moitié de son mandat, l'Exécutif compte renforcer les réformes fondamentales, initiées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, poursuivre l'accélération de la mise en œuvre du programme gouvernemental, en se concentrant sur l’amélioration de la gouvernance des démarches adoptées, l'optimisation des mécanismes de fonctionnement et de coordination ainsi que sur une ouverture accrue aux grands enjeux actuels", fait savoir la même source.
Et d'ajouter que le gouvernement réaffirme sa conviction de la primauté de la promotion et de l'intégration du capital humain, considéré comme l'objectif ultime de toutes les politiques publiques du Royaume et comme un référentiel de mesure des interventions gouvernementales.
"La garantie de la dignité et d'une vie décente pour les familles marocaines ne pourra être atteinte sans une politique économique structurée, fondée sur la promotion de l'investissement, de l'emploi et le soutien aux secteurs porteurs en vue de mobiliser le financement nécessaire pour assurer la durabilité des piliers de l’État social", relève la note.
Toutefois, le gouvernement s'engage à poursuivre sa politique dans les domaines territoriaux, en entamant une nouvelle phase de convergence et d'intégration territoriale. Celle-ci s'appuiera sur une panoplie de mécanismes de contractualisation et d'initiatives économiques créatives mises en place avec les Régions, ainsi que sur l'accélération de la mise en œuvre des programmes de développement et des schémas régionaux d'aménagement du territoire.
La souveraineté hydrique, alimentaire et énergétique, ainsi que la protection du pouvoir d'achat, préconisées par Sa Majesté le Roi, seront les priorités majeures des efforts gouvernementaux dans les années à venir et seront guidés par un leadership sectoriel inclusif et cohérent, visant notamment l'autonomisation des familles marocaines.
Par ailleurs, l'Exécutif veillera, en 2025 et au cours des années suivantes, à maintenir les finances publiques sur une trajectoire soutenable, visant un déficit budgétaire de 4% du produit intérieur brut (PIB) en 2024, 3,5% en 2025 et 3% en 2026. Il surveillera également le volume de l'endettement, en visant son maintien en dessous de 70% du PIB d'ici 2026.
Cette approche permettra de retrouver les marges financières nécessaires pour poursuivre les différents chantiers de développement, tout en préservant la dynamique de l'investissement public, levier essentiel pour la consolidation des piliers de l’État social.
Ainsi, et en application des priorités fixées, il est prévu d'atteindre un taux de croissance de près de 4,6% en 2025 contre 3,3% en 2024.