Dans une déclaration à la MAP, M. Chakri a affirmé que SM le Roi a tenu à souligner que les défis liés à l’eau sont en réalité des défis mondiaux et associés au changement climatique, mais qui nécessitent de développer des réponses locales urgentes, efficaces et efficientes, qui ont un impact positif sur les membres de la société.
L’expert a fait savoir que le discours royal porte un contenu fort qui repose sur trois dimensions, la première concerne le volet technique et pratique relatif à la fourniture de cette ressource vitale, à travers la réalisation des infrastructures et installations nécessaires, soulignant que le Maroc a franchi “des pas importants” dans ce domaine, notamment en ce qui concerne le dessalement de l’eau de mer en utilisant les énergies propres, et la réalisation de grands projets de transfert d’eau des bassins hydrauliques qui connaissent une abondance en eau vers des bassins confrontés à des précipitations en baisse et irrégulières.
La deuxième dimension, a-t-il enchainé, porte sur la gouvernance de la gestion de l’eau, qui doit être basée sur une politique commune entre les différents secteurs (agriculture, tourisme, économie, énergie…), de manière à assurer une exploitation optimale des ressources disponibles et à répondre aux besoins en eau des différents secteurs, appelant tous les intervenants, à l’échelle nationale et régionale, à trouver les mécanismes nécessaires pour améliorer la gouvernance de la gestion de l’eau.
M. Chakri a relevé que la troisième dimension est liée au contrôle et à la sensibilisation pour lutter contre le phénomène d’exploitation abusive des ressources en eau, soulignant l’importance d’impliquer les citoyens et la société civile dans l’élaboration des politiques et la gouvernance de la gestion de l’eau pour garantir l’efficience et l’efficacité.
Il a, dans ce sens, affirmé que les Hautes Orientations contenues dans le Discours royal doivent être mises en œuvre de manière optimale et appropriée selon “de nouveaux mécanismes méthodologiques qui vont au-delà des points négatifs enregistrés, ce qui permettra une gestion durable de la problématique de la pénurie d’eau”.