Dans une déclaration à la MAP, M. Amraoui a affirmé que Sa Majesté le Roi appelle les autorités compétentes à accélérer la réalisation des chantiers en cours, à œuvrer à garantir l'efficacité des installations, à travers le recours aux nouvelles technologies et à l’innovation, et à promouvoir la formation dans le domaine de l’eau.
Confronté à des années successives de sécheresse, le Maroc s’est engagé, a-t-il rappelé, dans une série d'initiatives afin de diversifier ses sources d’approvisionnement en eau, ajoutant que ces mesures incluent la construction de nouveaux barrages pour maximiser le stockage lors des périodes pluvieuses, l'amélioration des réseaux de distribution, ainsi que le renforcement des infrastructures de dessalement.
Dans ce sens, le chercheur a mis en avant l’importance de la réutilisation des eaux usées et du renforcement du réseau d'approvisionnement en eau potable dans les zones rurales, ainsi que du programme d’interconnexion des bassins qui permettra le transfert d'eau des régions excédentaires, notamment au nord du Royaume, vers celles en déficit.
Il a, par ailleurs, estimé que le Maroc devrait être en mesure de surmonter les défis liés à l'approvisionnement en eau potable grâce au programme ambitieux de dessalement qui desservira, en premier lieu, les villes côtières.
Les périodes d'intempéries sont cycliques, a-t-il fait observer, notant que le Royaume aura la possibilité de mieux redistribuer l'eau vers toutes les régions du pays en profitant des éventuelles années pluvieuses pour reconstituer les réserves, ainsi que grâce aux efforts visant le renforcement des infrastructures hydrauliques.