Intervenant à la séance plénière consacrée aux réponses du Chef du gouvernement aux questions relatives à la politique générale sur "la politique d'urbanisme et d'habitat et son impact sur la dynamique économique et le développement spatial et social", M. Akhannouch a précisé que ce programme repose sur le soutien direct en tant que mécanisme financier incitatif pour lutter contre l'habitat insalubre, ainsi que sur la poursuite de l'approche de relogement et la mobilisation des unités immobilières dans le cadre d'un partenariat public-privé.
Et d'ajouter que l'Exécutif continue de renforcer les chantiers et les interventions pour lutter contre le phénomène de l'habitat insalubre et accélérer le rythme de réalisation du programme "villes sans bidonvilles" en vue de créer des espaces urbains équitables, durables et attrayants dans le respect des particularités architecturales et esthétiques des villes marocaines, faisant savoir que 61 villes sont désormais des "villes sans bidonvilles" grâce à une approche cohérente ayant prouvé son efficacité dans plusieurs grandes cités marocaines.
Le programme "villes sans bidonvilles", ayant coûté à l'Etat un budget global d'environ 45,7 milliards DH, a permis depuis son lancement d'améliorer les conditions de vie de plus de 347.000 familles, avec un taux de traitement de 75%, a relevé M. Akhannouch.
Il a aussi affirmé que le gouvernement a veillé, lors de son mandat, à améliorer les conditions de logement d'environ 44.000 familles, avec un rythme annuel de réalisation qui est passé de 6.200 ménages ciblés en 2018-2021 à plus de 18.000 familles par an au cours des deux dernières années, soit près du triple, avec une hausse du rythme de réalisation, particulièrement dans les régions et grandes agglomérations urbaines telles que Casablanca, Marrakech, Témara-Skhirat et Salé.
Parallèlement aux interventions visant à endiguer le phénomène des bidonvilles, dont le taux de prolifération a baissé de moins 48% au cours des deux dernières années et demie, le taux d'accroissement est passé de 10.400 ménages par an entre 2012-2021 à moins de 6.500 familles par an durant l'actuel mandat gouvernemental, a dit M. Akhannouch.