"Ce choix porté sur le Maroc est le fruit des efforts conjoints de toutes les parties prenantes nationales sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'Assiste, au service du développement durable de nos réserves de biosphère", a souligné Mme Yaacoubi dans un entretien accordé à la MAP suite à son élection en tant que nouvelle présidente du CICB-MAB, lors de la 36ème session (1-5 juillet) de ce conseil.
La présidence du CIC-MAB "nous permettra de promouvoir les initiatives nationales en matière de conservation de la biodiversité et de développement des réserves de biosphère, tout en renforçant notre contribution au développement des réserves de biosphère mondiale face aux enjeux et défis actuels", a-t-elle expliqué, faisant observer que "nos sociétés sont confrontées aux dangers des changements climatiques ainsi qu'aux conséquences sociales et économiques qui en découlent”.
"Nos défis sont colossaux et nécessitent un engagement collectif pour une meilleure adaptation des modes de gouvernance des réserves de biosphère aux contextes sociaux, économiques et écologiques, qui deviendront plus menaçants si nous ne mettons pas en place des mesures d’atténuation", a-t-elle relevé.
Mettant en avant les engagements et les stratégies du Royaume dans le domaine des biosphères, la DG de l'ANDZOA a fait remarquer que le Maroc s’est engagé depuis longtemps dans la conservation et le développement des réserves de biosphère.
S'agissant de son action en tant que présidente du CIC-MAB, elle a assuré qu'elle s’inscrira dans cette continuité afin de renforcer le cadre juridique et de gouvernance des réserves de biosphère nationales.
Pour la DG de l'ANDZOA, il s'agit aussi de promouvoir le programme national MAB et à "élargir notre réseau de réserves de biosphère en proposant de nouvelles zones présentant une diversité naturelle et bio-culturelle", ajoutant que ces réserves, étant des territoires engagés dans le développement durable et la préservation de la biodiversité, nécessitent "notre adhésion collective".
De même, Mme Yaacoubi a mis l'accent sur le renforcement de la coopération internationale, notamment la promotion de la coopération Sud-Sud, qui sera également "un enjeu capital de notre mandat pour faire face aux défis à venir".
L'objectif, a-t-elle enchaîné, est de développer des projets communs dans les domaines de la recherche, de la conservation et du développement durable des biosphères, et de soutenir les initiatives conjointes de développement d'infrastructures et de technologies pour leur gestion, faisant remarquer que l'accès aux financements constitue également "une préoccupation majeure de notre mandat, visant à faciliter l'obtention de fonds et de ressources pour la réalisation des projets de coopération Sud-Sud".