"Parmi les missions du nouveau bureau exécutif du MAB, présidé par le Maroc, figure la préparation et la coordination du cinquième Congrès mondiale des réserves de biosphère, prévu à Hangzhou, capitale de la province du Zhejiang en Chine, du 22 au 27 septembre 2025", indique un communiqué de la présidence du CIC.
Le Congrès accueillera le Conseil international de coordination du programme de l’UNESCO sur l’Homme et la Biosphère, précise la même source, notant que les discussions porteront sur la Convention sur la diversité biologique (CBD), l’impact sur le programme MAB, et les effets des changements climatiques sur ce programme.
Lors de la 36e session du CIC-MAB à Agadir, il a été procédé à l'élection d'un nouveau bureau exécutif du Conseil sous la présidence du Maroc, en la personne de Latifa Yaacoubi, directrice générale de l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA) et présidente du Comité national du MAB-Maroc.
Le nouveau bureau exécutif comprend également Zuzana Guziova de la Slovaquie, Helena Freitas du Portugal, Do-Soon Cho de la République de Corée, Cyprien Katongo de la Zambie, et le représentant de la région Amérique Latine et Caraïbes, Andrés Pérez Saenz.
Cette session, rehaussée par la présence de la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a connu la participation de plus de 270 délégués issus de 72 pays, parmi lesquels des ambassadeurs des États membres, dont l’ambassadeur permanent du Maroc auprès de l’UNESCO, Samir Addahre, ainsi que des représentants des réserves de biosphères, des scientifiques et des partenaires de divers horizons.
“L’élection du Maroc à la présidence du CIC-MAB marque une étape importante dans l’engagement du Royaume pour la conservation et le développement durable", fait observer le communiqué, notant que "le choix du Maroc s’appuie sur sa riche biodiversité et son engagement exemplaire dans la conservation et le développement de ses réserves de biosphère, qui sont aujourd’hui des laboratoires à ciel ouvert des différentes formes de développement durable et des observatoires des impacts des changements climatiques”.
Le Royaume abrite actuellement quatre réserves de biosphère reconnues par l’UNESCO, à savoir la Réserve de Biosphère de l’Arganeraie, la Réserve de Biosphère des Oasis du Sud du Maroc, la Réserve de la Biosphère Intercontinentale de la Méditerranée, ainsi que la Réserve de Biosphère du Cèdre de l’Atlas.
Lancé par l’UNESCO en 1971, le MAB est un programme scientifique intergouvernemental qui vise à établir une base scientifique pour améliorer la relation entre les populations et leur environnement. Ce programme combine les sciences naturelles et sociales dans le but d’améliorer les moyens de subsistance des populations et de protéger les écosystèmes naturels et aménagés.
Le Réseau mondial des réserves de biosphère, fondé sur le programme MAB, est la plus grande et la plus ancienne collection de réserves naturelles du système de l’UNESCO. Actuellement, il compte 738 réserves de biosphère dans 134 pays et régions, couvrant environ 5 % de la surface terrestre.