Présentant un exposé sur la politique de l’habitat au Maroc devant la Commission de l’intérieur, des collectivités territoriales, de l’habitat et de la politique de la ville, la ministre a indiqué que la valeur des logements acquis s’élève à 6,3 milliards de dirhams.
Un pourcentage de 44% des bénéficiaires du programme sont des femmes, tandis que 39% sont des jeunes de moins de 35 ans et 22% sont des Marocains résidant à l’étranger (MRE) ayant acquis des logements d’une valeur de 1,6 milliard de dirhams, a expliqué Mme El Mansouri.
Après avoir souligné que les indicateurs du secteur de l’habitat ont enregistré une hausse depuis le lancement du programme, elle a noté que le nombre de projets autorisés a augmenté de 16%, les ventes de ciment de 20%, les prêts au logement de 1,5%, tandis que les prêts destinés aux promoteurs immobiliers de 3,8%, et ce entre mai 2023 et mai 2024.
Concernant la répartition des bénéficiaires par régions, la ministre a relevé que les régions de Fès-Meknès, Casablanca-Settat et Rabat-Salé-Kénitra ont occupé les premiers rangs, alors que pour les préfectures et les provinces, les villes de Fès, Berrechid, Kénitra et Casablanca ont occupé les cinq premières places, ajoutant que 41% des bénéficiaires ont acquis un logement dont le prix est inférieur ou égal à 300.000 dirhams.
Par ailleurs, la responsable gouvernementale a indiqué qu’un total de 81.683 demandes d’aide au logement ont été enregistrées jusqu’au 02 juillet courant, dont 89% sont éligibles, soulignant que 39% des demandes ont été présentées par des femmes, tandis que 20% ont été faites par des MRE et 37% ont été soumises par des jeunes.
Mme El Mansouri a également rappelé les divers partenariats qui ont été développés afin de réussir la mise en œuvre du programme, citant la signature d’une convention avec la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) pour la création d’une plateforme numérique dédiée à la gestion du mécanisme de subvention, l’objectif étant de dématérialiser et simplifier les procédures, maîtriser les délais et améliorer la gestion.
Les différentes parties prenantes, à savoir le ministère de l’Économie et des Finances, le ministère de l’Intérieur et l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC) ont procédé, de leur côté, à l’échange des données pour une bonne gouvernance du programme, a relevé la ministre, ajoutant que les banques participatives ont été, elles aussi, mises à contribution pour permettre aux bénéficiaires d’acquérir un logement dans le cadre d’un contrat Mourabaha.