Dans une déclaration à la MAP, Mme Chekrouni s'est dit confiante que les résultats de cette démarche auront des retombées positives sur le développement socio-économique au Maroc et sur le processus de révision du Code de la Famille.
Mme Chekrouni, également ancienne ministre déléguée chargée de la condition de la femme, de la protection de la famille, de l'enfance et l'intégration des handicapés, a relevé que la saisine Royale du Conseil supérieur des Oulémas au sujet de certaines propositions à caractère religieux, portées à la Haute appréciation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI par l’Instance chargée de la révision du Code de la Famille, s’inscrit dans "un cadre de contextualisation et d’Ijtihad qui se base sur la Vision Royale de créer un Maroc démocratique et d’égalité, non seulement entre les hommes et les femmes, mais bien au-delà".
La révision du Code de la Famille constitue "une pièce maîtresse" pour garantir ces droits, et s’inscrit fondamentalement dans l'instauration de l'équité entre les Citoyennes et les Citoyens, a-t-elle dit, rappelant à ce propos que la religion islamique et son Livre Saint appellent justement à la justice et à l’égalité.
SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, Président du Conseil supérieur des Oulémas, a bien voulu donner Ses Hautes Directives audit Conseil, pour examiner certaines questions contenues dans les propositions de l'Instance chargée de la révision du Code de la Famille, en se référant aux principes et préceptes de la sainte religion de l’Islam et ses finalités, et pour soumettre une Fatwa à leur sujet à la Haute Appréciation du Souverain.