La saisine du Conseil supérieur des Oulémas pour émettre des Fatwas, exclusivement pour tout ce qui en rapport avec des textes religieux, est en soi un appel à davantage de modernisation et d’ouverture au sujet des autres dispositions du Code de la famille, souligne l’OIF dans un communiqué.
L'Organisation des Femmes Ittihadies rappelle, à cet égard, les Orientations Royales visant à concilier respect des prescriptions irrévocables de la Charia et exigences d’ouverture et d'égalité, compte tenu des évolutions sociétales, ce qui fait de l’Ijtihad religieux aux nobles finalités, un vecteur de modernité et de progrès.
Le communiqué du Cabinet Royal et la Lettre adressée par le Souverain au Chef du gouvernement demeurent les "deux principales références de la révision attendue", souligne l’OFI, expliquant qu'ils appellent à ne pas transgresser les prescriptions irrévocables de la Charia, tout en veillant à les consolider grâce à l’Ijtihad constructif, dans le respect des constantes constitutionnelles et des engagements internationaux du Royaume.
Dans ce contexte, l'OFI note avoir déjà appelé, dans son mémorandum soumis à l'Instance chargée de la révision du Code de la famille lors des séances d'audition, à tenir compte du référentiel islamique dans les amendements proposés et à adopter les interprétations puisant dans l’Ijtihad ouvert et la règle selon laquelle les prescriptions changent en fonction des circonstances et des contextes.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, Président du Conseil Supérieur des Oulémas, a bien voulu, vendredi, donner Ses Hautes Directives audit Conseil, pour examiner certaines questions contenues dans les propositions de l'Instance chargée de la révision du Code de la Famille, en se référant aux principes et préceptes de la sainte religion de l’Islam et ses desseins tolérants, et pour soumettre une Fatwa à leur sujet à la Haute Appréciation du Souverain.