"Bien que plusieurs prérequis soient favorables comme l'équilibre budgétaire et le niveau des réserves de change, les opérateurs économiques, notamment les TPME, ne sont pas prêts pour cette transition", a souligné M. Jouahri lors d’un point de presse tenu à l'issue de la deuxième réunion trimestrielle du Conseil de BAM pour l’année 2024.
Il a, dans ce sens, expliqué que le passage vers un régime de change flexible implique des ajustements fréquents du taux directeur de la banque centrale pour défendre la monnaie nationale, ce qui affectera directement les taux d'intérêt appliqués par les banques aux TPME et autres clients.
Ces opérateurs ne sont pas encore préparés à recalculer les coûts et ajuster les prix en conséquence, ce qui suscite des inquiétudes quant à l'impact potentiel sur leur compétitivité, a-t-il poursuivi, notant que des politiques d'accompagnement sont renforcées pour certaines catégories d'entreprises afin de faciliter cette transition.
"Il est crucial que les opérateurs économiques soient en mesure de pouvoir s’adapter à ces changements", a-t-il conclu.