Sous le thème "La transition vers une économie circulaire et la construction d'infrastructures résilientes au climat", cette rencontre a permis aux panélistes de souligner les progrès significatifs réalisés dans le domaine de la construction durable au Maroc, soulignant son rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique et la promotion du développement durable.
Les participants ont également mis en avant l'importance croissante de l'éducation et de la sensibilisation du public sur les enjeux de la construction durable, afin de stimuler une demande accrue pour des bâtiments écologiques et éco-responsables.
Amine Benchekroun, vice-président de la Division "Secure Power" chez Schneider Electric, a mis en relief, les nombreux bénéfices de la construction durable, notamment en termes de réduction des émissions de carbone, d'amélioration de la qualité de l'air et de création d'emplois verts.
"Le Maroc est classé 7ème pays le mieux préparé à l'échelle mondiale, au changement climatique dans le Climate Change Performance Index 2022, ce qui témoigne des efforts du pays, en matière de transition vers une économie circulaire", a-t-il fait valoir.
De son côté, Jamila Mouline, chef du département développement technique et durable à l'Agence Nationale des Équipements Publics (ANEP), a mis en avant l'approche cruciale de l'ANEP concernant la construction durable dans le contexte marocain actuel.
Elle a souligné que la construction durable n'est plus un choix mais "une nécessité", répondant aux défis environnementaux et aux exigences de la stratégie nationale de développement durable du Maroc, exigeant l'exemplarité des bâtiments administratifs.
Elle a également, affirmé, que dans l'absence d'une approche nationale unifiée, l'ANEP a identifié plusieurs thématiques prioritaires pour assurer la durabilité des équipements publics.
Il s'agit a-t-elle poursuivi, d'architecture bioclimatique, qui optimise l'utilisation des ressources naturelles et réduit les besoins énergétiques, d'efficacité énergétique, visant à minimiser la consommation d'énergie et d'efficacité hydrique, pour une utilisation rationnelle de l'eau.
Il s'agit, également, de l'utilisation de matériaux locaux, qui soutiennent l'économie locale et réduisent l'empreinte carbone, ainsi que de la gestion efficace et durable des patrimoines, garantissant la durabilité et la résilience des infrastructures publiques.
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