Réunis à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES) autour d’un colloque sur le "Plan d’autonomie dans les provinces du Sud du Royaume: dimensions, implications et perspectives", les conférenciers ont souligné le bien-fondé de l’initiative marocaine à la lumière des développements récents, notamment le soutien grandissant et sans précédent qu’elle a pu engranger.
Sous l’angle de différentes disciplines du droit public et des sciences politiques (Droit international, relations internationales, géopolitique, droit constitutionnel…) une vingtaine d’universitaires ont apporté des éclairages sur les différents aspects de ce plan, qui a permis au Maroc de consolider sa position sur la scène internationale, et de mettre à nu les positions stériles des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume.
Les participants à ce colloque ont, ainsi, mis en lumière les différentes dimensions, implications et perspectives du plan d'autonomie, qui constitue l'unique base sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution de ce conflit.
Cette rencontre a été également l’occasion d’inciter les chercheurs et étudiants à approfondir la recherche scientifique au sujet du plan d’autonomie et d’étudier ses différents aspects.
Les intervenants ont, à ce titre, mis l’accent sur l’importance du plaidoyer et de la diplomatie universitaires dans la défense de la première cause nationale.
Dans une déclaration à la MAP, Mohamed Zineddine, chef de la section Droit public et sciences politiques à la FSESJ de Mohammedia et coordinateur général de ce colloque, a souligné que l’importance de cette rencontre réside dans le fait qu’elle met l’accent sur les volets conceptuel, historique, politique et stratégique du plan d’autonomie, qui garantit le règlement de ce conflit artificiel, dans le cadre de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Royaume.
D’autant plus, a ajouté M. Zineddine, que ce plan jouit désormais du soutien de plus de 100 pays à travers le monde et dans un contexte marqué par la reconnaissance grandissante de la marocanité du Sahara. Un fait qu’illustre, notamment, l’ouverture des consulats de plusieurs pays dans les provinces du Sud du Royaume.
Ce colloque a été organisé par les laboratoires de la section Droit public et sciences politiques relevant de la FSJES de Mohammedia, en partenariat avec leurs homologues à la FSJES de Aïn Chock et la FSJES d’Agdal.