Le principe de création de ce réseau international en 2024 figure dans un engagement conjoint pris par le Maroc, le Paraguay et le Portugal, à l’occasion de la célébration à Genève du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme.
Le séminaire d’Asuncion, qui se déroule les 8 et 9 mai courant, va réunir des experts du monde entier pour examiner le rôle des mécanismes nationaux de promotion et de protection des droits de l’Homme.
Il s’inscrit dans la continuité du premier séminaire à Marrakech, qui a été sanctionné par l’adoption, en décembre 2022, de la « Déclaration de Marrakech ». Ce document avait mis l’accent sur l’importance de créer et consolider des mécanismes similaires de mise en œuvre, de préparation et de suivi des rapports en matière des droits de l’Homme.
Le conclave de Asuncion s’est fixé comme objectif de mettre en place un réseau international de ces mécanismes nationaux, qui a figuré en tête des recommandations de la « Déclaration de Marrakech ».
Au Maroc, la délégation interministérielle aux droits de l’Homme, en coordination avec ses pairs du Paraguay et du Portugal, s’est penchée sur la préparation d’un projet d’architecture de ce réseau international, dans la perspective de le soumettre à la discussion à Asuncion en vue de son adoption.
Cette initiative coïncide avec la présidence par le Maroc du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU au titre de l’année 2024, en la personne du représentant permanent du Royaume auprès des Nations Unies à Genève.
La création d’un tel réseau international vise à institutionnaliser la coopération, le partenariat, le dialogue et l'échange d'expertise et d'expériences entre les mécanismes nationaux de mise en œuvre, de reporting et de suivi dans le domaine des droits de l'homme.
Ces mécanismes nationaux sont un outil clé pour coordonner la préparation de l'information, la promotion, le suivi et la mise en œuvre des engagements en matière des droits de l'homme au niveau de chaque pays.
La réunion d’Asuncion sera structurée autour de séances plénières et de discussions de groupes qui couvriront des sujets, tels que les systèmes de gestion des différents types de mécanismes nationaux ; l’identification des opportunités de coopération et d'assistance technique pour l'échange d'expériences ; le renforcement de la participation de la société civile ; l'inclusion des gouvernements locaux et des organes législatifs dans la mise en œuvre des recommandations relatives aux droits de l'homme.