En matière d’assistance aux personnes, quelque 86.398 interventions ont été effectuées au niveau de la région, réparties entre les préfectures et provinces de Rabat (18.791), Salé (12.479), Skhirate-Témara (19.378), Kénitra (16.783), Khémisset (7.358), Sidi Slimane (5.170) et Sidi Kacem (6.439).
En ce qui concerne la lutte contre les incendies, notamment les feux de forêts, d’appartements, d’unités industrielles et de pailles, les éléments de la Protection civile ont mené 2.882 interventions dans la région au titre de l’année écoulée, dont 816 au niveau de la province de Kénitra, suivie des préfectures de Skhirate-Témara (534) et de Rabat (391).
S’agissant du bilan des noyades, un total de 431 interventions ont été effectuées par le Commandement régional de la Protection civile qui ont permis de sauver 4.617 individus, dont 1.692 au niveau de la Grande piscine de Rabat.
Pour gérer au mieux la couverture des risques, le Commandement régional dispose de 40 unités réparties entre les sept commandements préfectoraux, vingt centres de secours secondaires et treize postes de secours, avec 86 ambulances à disposition. Il compte pour cela un effectif de 1.091 éléments.
La célébration de la Journée mondiale de la protection civile (1er mars), placée cette année sous le thème “Les technologies innovantes au service de la protection civile”, s’inscrit dans le cadre des “Portes ouvertes” organisées par la Direction générale de la Protection civile au sein des unités de Protection civile du Royaume, dans le but de promouvoir les initiatives d’intervention en matière de secours et de sauvetage et d’initier le grand public à la responsabilité citoyenne.
La célébration au niveau du Commandement régional de Rabat-Salé-kénitra, en présence notamment du wali de la région, gouverneur de la préfecture de Rabat, Mohamed Yacoubi, a été marquée par la projection d’une capsule d’information pour inculquer la culture du risque et la simulation d’une intervention des éléments de la Protection civile pour sauver la vie d’un individu souffrant d’un malaise, bloqué à l’intérieur d’un appartement en feu situé au deuxième étage. Elle a connu une présence significative d’élèves qui ont pris connaissance des différents équipements, mécanismes, moyens et techniques utilisés dans les opérations de sauvetage et de secours.
S’exprimant lors de cette cérémonie, le Colonnel Naha Adil, Commandant préfectoral de la Protection civile à Rabat, a souligné que la recherche scientifique dans le domaine technologique met à la disposition des acteurs de la Protection civile des solutions innovantes pour une meilleure riposte en situation d’urgences.
Pour accomplir au mieux les missions humanitaires qui leur incombent, a-t-il précisé, les services de la Protection civile font appel à des technologies de pointe pour la détection des risques, en l’occurrence les terminaux de communication satellitaires intégrés dans les “véhicules Postes de commandement” qui offrent aux intervenants une connectivité en terrains isolés non couverts par les réseaux terrestres, les drones utilisés à des fins de recherche sur des sites inaccessibles lors des feux de forêts ou d’effondrements, le sonar de détection multifaisceaux pour la localisation des corps sous l’eau, et bien d’autres moyens dotés de logiciels de nouvelle génération tel que le système d’information géographique (SIG).
Il a également mis en avant les services louables rendus à la société par la Protection civile particulièrement durant les crises et grandes catastrophes qui engendrent d’importants dégâts humains et matériels, rappelant le séisme d’Al Haouz qui a vu la mobilisation, aux côtés des autres corps et intervenants, des éléments de la Protection civile pour apporter secours, appui et aide aux sinistrés.
Face aux changements climatiques, aux vagues de froid et de chaleur et aux catastrophes qui en résultent, le développement de l’appareil de la Protection civile devient une nécessité impérieuse et une priorité extrême au vu de l’impact de ses interventions sur la sûreté et la sécurité des citoyens, a-t-il noté, relevant l’impératif d’introduire de nouvelles techniques innovantes en matière de gestion des risques et catastrophes en réponse aux recommandations de l’Organisation internationale de protection civile, tout en veillant à la fédération des efforts de l’ensemble des intervenants et au renforcement des partenariats entre les secteurs public et privé pour une gestion optimale des catastrophes.