Organisé en partenariat avec l’Association Marocaine des Cadres de l'Orientation et de la Planification de l’Education (AMCOPE), cet évènement a été marqué par la participation de nombreux élèves bacheliers, des enseignants et des cadres pédagogiques.
Intervenant à cette occasion, le président de la section Fès-Moulay Yacoub de l’AMCOPE, Hassan Aissati, a indiqué que l’organisation par l’association de ce type d’activités vise à contribuer à enrichir le capital de connaissances à la lumière des défis que connaît le domaine de l’orientation en général et pédagogique en particulier.
Le sursaut que connaît le monde de l’information exige des cadres des métiers de l’information et de l’orientation de s’adapter à ces défis et d’innover de nouveaux méthodes et mécanismes à même de répondre aux mutations du marché du travail et d’anticiper les besoins futurs, a-t-il dit.
De son côté, le vice-président de l’UPF, Mohamed Ouazzani Jamil, a pointé du doigt les difficultés sous-jacentes à la transition entre le lycée et l’université, estimant que ces obstacles ne sont pas uniquement d’ordre disciplinaire.
"Cette transition représente un moment critique pour les primo-entrants et une source de difficultés pouvant les mettre rapidement en situation d’échec ou d’abandon des études", a-t-il relevé.
Quelle que soit l’option choisie pour organiser la transition secondaire-supérieur, il est tout d’abord indispensable de repenser l’information et l’aide à la décision des étudiants et des familles, a poursuivi M. Ouazzani.
Pour le vice-président de l’UPF, l’absence ou l’inadéquation de l’information est un facteur important d’échec et d’inégalité sociale entre les initiés et les autres.
Dans cette même veine, l’inspecteur chargé des affaires pédagogiques, Nourredine Maâlmi, a identifié les trois critères qui doivent guider les apprenants pour le choix du métier idéal.
En effet, a expliqué M. Maâlmi, le métier choisi par les étudiants doit d’abord correspondre à leur personnalité propre, leur motivation et leurs intérêts.
Ensuite, a-t-il enchaîné, les étudiants doivent évaluer s’ils ont la capacité intellectuelle et financière d’apprendre ce métier. Quant au troisième critère, a fait savoir M. Maâlmi, il porte sur la valeur ajoutée du métier, son impact et son utilité pour la société.
Ce n’est qu’en choisissant un métier au croisement de ces trois critères qu’un étudiant peut mener une carrière où il sera épanoui et, par conséquent, plus productif, a-t-il conclu.
Cette Journée d’information et d’orientation a également été marquée par la signature d’une convention de partenariat entre l’AMCOPE et l’UPF qui vise à offrir un accompagnement plus efficace aux étudiants dans le choix de leur filière et de leur projet professionnel. De même, un hommage, sous la forme de trophées, a été rendu à une dizaine de cadres du secteur de l’éducation nationale et de professeurs partant en retraite.