"Le Royaume du Maroc est le premier pays arabe à avoir l'honneur d'occuper ce poste", s'est félicité Al Mutairi qui s’exprimait à l'ouverture des travaux de la 53e session de la Commission.
"Nous devons nous féliciter de cet exploit", s'est-il réjoui, appelant à davantage de confiance en les capacités des pays arabes et à poursuivre le travail sérieux en étant fiers de l'histoire commune et en s'attachant à l'unité de la nation, au service de son développement.
Le Maroc est représenté à cette session, qui connait la participation des départements gouvernementaux concernés dans les États membres et institutions nationales des droits de l'Homme jouissant du statut d'observateur auprès de la Commission, par une mission de la Délégation interministérielle aux droits de l'homme conduite par son secrétaire général Abdelkarim Boujradi.
Bon nombre de sujets sont au programme de cette session, à leur tête la situation dans la bande de Gaza, la révision de la stratégie arabe pour les droits de l'Homme et l'examen de son bilan cinq ans après son adoption au Sommet de Tunis (2019).
Il sera aussi question de jeter les bases d'un programme d'accompagnement de la mise en œuvre du Plan arabe pour l'éducation aux droits de l'homme après son lancement officiel en décembre dernier à Tanger, ainsi que d'examiner les moyens permettant de renforcer le système institutionnel arabe dans le domaine des droits de l'Homme à travers le lancement d'un forum arabe des mécanismes gouvernementaux nationaux des droits de l'homme.