La Cérémonie d'investiture Félix Tshisekedi, 60 ans, s’est déroulée au Stade des Martyrs, rempli au maximum de sa capacité de 80.000 places.
Une vingtaine de chefs d'Etat africains et des délégation et représentants de plusieurs dizaines d'autres pays étaient présents.
M. Rachid Talbi El Alami, président de la Chambre des Représentants, a représenté SM le Roi Mohammed VI lors de cette cérémonie officielle.
Au cours de cet événement, le Chef de l’État congolais a reçu les symboles du pouvoir de la Haute Cour avant de prononcer le discours inaugural de son second mandat. La cérémonie a été marquée par un défilé militaire et les tirs de 21 coups de canon.
"Je jure solennellement (...) de défendre la Constitution et les lois de la République, (...), de maintenir son indépendance et l'intégrité de son territoire", a déclaré devant les juges de la Cour constitutionnelle le président réélu, avant de recevoir les salutations des chefs coutumiers des 26 provinces du pays.
"J'ai conscience de vos attentes", a déclaré Félix Tshisekedi dans son discours d'investiture, en évoquant le chômage, le pouvoir d'achat, les jeunes, les femmes, la cohésion nationale.
Il a promis de prendre des actions, notamment la création de plus d'emplois, la protection du pouvoir d'achat pour les ménages, la sécurité nationale, la diversification économique, et l'accès aux services de base.
Il a dénoncé dans son discours les menaces résilientes vis-à-vis de la RDC et le comportement de certains compatriotes qui font couler le sang des Congolais, tout en observant une minute de silence en mémoire des héros et des victimes tués par "la barbarie" en RDC.
"Aujourd'hui, une nouvelle ère est née, une ère de maturité, une ère magnifiée, une ère transcendée par le serment renouvelé «Ne jamais trahir le Congo»", a dit le président réélu Félix Tshisekedi.
La présidentielle a eu lieu en même temps que les élections législatives, provinciales et locales, un quadruple scrutin qui a démarré le 20 décembre et, face aux multiples problèmes logistiques, s'est étalé sur plusieurs jours.
Selon les résultats définitifs de la présidentielle, confirmés par le Conseil constitutionnel, le président Tshisekedi, au pouvoir depuis janvier 2019, a recueilli 73,47% des suffrages.