Cette élection "récompense les efforts fournis par le Maroc, depuis des années, en matière de renforcement des droits de l’Homme et de consécration des principes fondamentaux de l’État de droit", a indiqué M. Stango dans une déclaration à la MAP.
Rappelant les réformes lancées par le Royaume en la matière, dans le cadre, notamment, de la Constitution de 2011, l'expert italien a relevé qu'à travers cette présidence, "le Maroc pourra contribuer au renforcement du rôle fondamental du CDH, en l'occurrence la surveillance et la promotion effective des droits de l’Homme, conformément au texte et à l’esprit authentiques de la Charte des Nations unies".
M. Stango a mis en avant l'importance de cette démarche dans un contexte international "délicat et agité" par les guerres et les tensions.
Le Royaume du Maroc a été élu à la Présidence du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies pour l’année 2024, lors d’un vote tenu mercredi à Genève.
Sur les quarante-sept membres du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, 30 ont appuyé la candidature du Maroc, face à celle de l’Afrique du Sud, qui n’a recueilli que 17 votes.