Il s’agit du Centre des droits des gens, du Forum marocain pour la démocratie et les droits de l’homme, de l’"Association marocaine de défense des droits du père et des enfants" et de l’Association marocaine de défense des hommes victimes de violence.
Cette réunion s’inscrit dans le cadre des consultations et auditions menées par l’Instance avec les différents acteurs concernés, conformément à la haute teneur de la lettre Royale adressée au Chef du gouvernement pour la révision du Code de la famille.
A cet égard, le président du Centre des droits des gens, Jamal Chahdi, a indiqué, dans une déclaration à la presse à l’issue de la réunion, que le Centre a présenté plusieurs observations relatives à la promotion du rôle de la famille et la préservation de la complémentarité des rôles de l’ensemble de ses membres en vue de garantir sa participation effective en tant que pilier fondamental de la société dans la consécration du développement.
Dans une déclaration similaire, le président du Forum marocain pour la démocratie et les droits de l’homme, Jawad El Khni, a fait savoir que les recommandations formulées dans ce cadre sont principalement basées sur les orientations et les discours Royaux, le référentiel constitutionnel et les normes internationales en matière des droits de l’homme, outre l'expérience accumulée par le Forum à travers les activités et initiatives qu’il a réalisées en lien avec la question des femmes, qui sont des recommandations générales visant à édifier un arsenal démocratique moderne au service des questions de la société.
Pour sa part, le président de l’"Association marocaine de défense des droits du père et des enfants", Driss Bourzik a affirmé que les propositions présentées par l’association visent la préservation de l’intérêt suprême de la famille.
S’exprimant au nom de l’Association marocaine de défense des hommes victimes de violence, Nabil Bouri a, quant à lui, relevé que l’Association a formulé des recommandations qui concernent plusieurs questions en suspens sur le plan pratique, liées notamment à la défense de la famille en tant qu'entité unique, soulignant qu’à travers lesdites recommandations l'Association plaide pour la réalisation des droits des femmes et des enfants ainsi que pour la préservation de la dignité de l’homme.
Dans la lettre Royale adressée au Chef du gouvernement, SM le Roi Mohammed VI a affirmé qu’il est nécessaire de réexaminer le Code de la famille, qui a eu l’immense avantage d’impulser une dynamique de changement vertueuse et d’instaurer une conception nouvelle de l’égalité et de l’équilibre familial, ouvrant ainsi la voie à une avancée sociale considérable, afin de corriger les dysfonctionnements et les lacunes que l’expérience de sa mise en œuvre judiciaire a révélés.