Dans une déclaration à la MAP, M. Miraoui a mis en avant l'importance de cette université qui comprend aujourd'hui 8 établissements universitaires contre seulement deux à son inauguration en 1985, à savoir la faculté des sciences et la faculté des lettres et des sciences humaines, relevant aussi le grand nombre des étudiants qui y poursuivent leurs études, plus de 31.000 inscrits, enseignés par environ 711 enseignants-chercheurs et une administration qui compte 270 fonctionnaires et techniciens.
Et d'ajouter que les chantiers ouverts aujourd'hui exigent un président d'université capable de favoriser le climat de formation des compétences de demain et d'être aussi en phase avec les changements rapides de l'environnement socio-économique de l'université.
Le ministre a évoqué, à ce propos, le Plan national d’accélération de la transformation de l'écosystème de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Pacte ESRI 2030) qui cherche à favoriser l'émergence d'une nouvelle université marocaine, à l'appui notamment d'une réforme pédagogique globale et intégrée, une recherche scientifique aux normes internationales et une gouvernance efficiente.
M. Miraoui a également indiqué que la nouvelle architecture pédagogique sur laquelle planche son département est principalement destinée à améliorer le bon apprentissage et la maîtrise des langues et aussi à permettre l'acquisition de compétences personnelles transversales et dans le domaine numérique et ce, dans l'objectif de permettre aux lauréats d'accéder aisément au marché de l'emploi.
Il a incité, par ailleurs, le président de l'université Chouïb Doukkali, à mutualiser ses efforts avec l'ensemble des acteurs universitaires, économiques et sociaux et à mettre à contribution ses compétences et son expertise au service de toutes les composantes de l'université.
De son côté, le tout nouveau président de l'université Chouïb Doukkali, Azzedine Azim, s'est dit honoré par la confiance placée en lui, tout en exprimant, dans une déclaration à la MAP, sa détermination à porter à bras le corps le chantier de modernisation et d'excellence de l'université, à l'appui de la stratégie nationale portée par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation.