Lors de la 15ème retraite du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), dont les travaux ont pris fin, lundi à Tunis, la délégation marocaine, conduite par l'Ambassadeur Représentant Permanent du Maroc auprès de l'UA et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, a rappelé l’impératif du strict respect des décisions du CPS et des règles et procédures en vigueur, notamment celles liées à l’alerte précoce, la médiation et la diplomatie préventive afin de réduire le risque de conflit et de violence sur le continent.
A l’ouverture des travaux de cette retraite annuelle samedi, la délégation marocaine avait mis en exergue la primauté du rôle du conseil de sécurité de l’ONU et l’approche multidimensionnelle.
La délégation marocaine a rappelé la primauté du Conseil de Sécurité des Nations Unies en tant qu’organe principal chargé des questions relatives à la sécurité internationale, le principe qui a été unanimement réitéré dans le projet de résolution sur le financement des Opérations de Soutien à la Paix, débattu lors de cette retraite et qui fera l’objet d’examen au sein du conseil de sécurité onusien la semaine prochaine, à New York.
La délégation marocaine a aussi réitéré l’importance de l’adoption des approches globales et multidimensionnelles qui intègrent et renforcent la cohérence entre les activités politiques, de sécurité et de développement dans la gestion des situations de crises et de conflits sur le continent afin de traiter d’une manière efficace les causes profondes d’insécurité et d’instabilité, notamment les défis socioéconomiques et les besoins vitaux des populations africaines.
En plus de la révision des méthodes des méthodes de travail du CPS, cette retraite annuelle a été également consacrée à l'examen des documents de référence qui contribueront à améliorer les travaux du conseil notamment en ce qui concerne le régime des sanctions de l’UA contre les Changements anticonstitutionnels de gouvernement, le manuel d’engagement du CPS avec les membres africains du conseil de sécurité de l’ONU (A3) et le Comité de l’UA sur le Contre-terrorisme.