Selon les données préliminaires disponibles à ce stade de l'enquête, les individus interpellés sont soupçonnés d'être impliqués dans la falsification de documents administratifs pour la vente et la cession d’équipements médicaux publics qu'ils présentent comme étant dégradés alors qu’ils sont toujours utilisables, indique un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale.
Les mis en cause sont aussi soupçonnés d'être impliqués dans des actes d’extorsion contre les personnes ayant remporté les opérations d’adjudication concernant ce matériel médical, en plus de sa cession à nombre de cliniques privées, précise la même source.
Les perquisitions menées dans le cadre de cette affaire aux domiciles et dans les cliniques privées des mis en cause ont abouti à la saisie de dizaines de dispositifs médicaux, de matériel et d'équipements provenant de ces activités criminelles, ainsi que d'un nombre d'ustensiles, de lits, d'écrans, de climatiseurs, d'imprimantes et d'ordinateurs cédés selon le même modus operandi criminel.
Les mis en cause ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, afin d’élucider les tenants et aboutissants de cette affaire et d'identifier toutes les éventuelles ramifications de ce réseau criminel, conclut le communiqué.