Le royaume a ainsi été élu au conseil du Bureau international de l’éducation (BIE) et au Comité intergouvernemental de bioéthique (CIGB), et réélu au Conseil intergouvernemental du Programme hydrologique intergouvernemental (PHI) et au Programme sur l’Homme et la biosphère (MAB).
Ces élections se sont déroulées dans le cadre de la 42-ème Conférence générale de l’Organisation, qui se déroule à Paris du 7 au 22 novembre, en présence de l’Ambassadeur, Délégué permanent du Royaume du Maroc auprès de l’UNESCO, Samir Addahre, et d'une importante délégation marocaine.
'’L’élection du Maroc au sein d’importants organes reflète, une nouvelle fois, la reconnaissance de la communauté internationale du rôle actif du Royaume, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en tant qu’acteur engagé sur la scène internationale, et réaffirme son attachement à la coopération multilatérale et intergouvernementale dans ces domaines de compétence’’, indique un communiqué de la Délégation permanente du Maroc auprès de l’UNESCO.
L’élection du Maroc au BIE-Genève, un centre de Catégorie 1 sous l’égide de l’UNESCO, en la personne de Fouad Chafiqi, Inspecteur général des affaires pédagogiques au ministère de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports et membre du Conseil supérieur de l’éducation, formation et recherche scientifique, permettra au Maroc de faciliter la mise à contribution de l’expertise du BIE, en tant que centre de référence international en matière de développement et d’évaluation des curricula scolaires, pour accompagner le Maroc, ainsi que les pays arabes dans l’alignement des curricula scolaires avec les objectifs du développement durable, relève la même source.
Il s’agit notamment d’assurer des conditions équitables dans la scolarisation et l’appui social aux enfants des familles démunies, la promotion de l’égalité entre les sexes et le bien-être et le développement harmonieux des générations futures, à travers l’exercice des sports, et l’éducation à la tolérance et à la paix dans le monde, ajoute-t-on.
S’agissant du CIGB, le Royaume contribuera, désormais, à la réflexion globale menée au sein de l’UNESCO autour des questions éthiques contemporaines, allant de l'ingénierie climatique et l’éthique des neuro-technologies au principe de solidarité et de coopération, ainsi que sur les enseignements tirés de la pandémie de COVID-19, le principe de protection des générations futures, l'éthique de l'Internet des objets (IoT) ou encore l'éthique des usages de la terre, relève le communiqué.
Par ailleurs, le Maroc a été réélu, à l’unanimité, au Conseil intergouvernemental du PHI et au MAB, deux organes dont l’action est axée autour du développement durable pour relever le défi du changement climatique, en soutenant le développement de sociétés durables et résilientes, l'amélioration des capacités techniques et le renforcement des capacités humaines et institutionnelles liées à l’eau, ainsi que la sauvegarde des écosystèmes naturels et la préservation de la biodiversité, y compris dans les terres arides, les systèmes urbains, les zones humides et les écosystèmes marins, entre autres priorités et objectifs communs.