“Sur l'hydrogène vert, nous sommes convaincus à la BERD que le Maroc a l'un des potentiels les plus importants au monde, et plus généralement dans les carburants verts”, a déclaré M. Sallé de Chou dans une interview accordé à la MAP accordée à la MAP en marge des Assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International.
Et d’assurer qu’une étude a été réalisée par la BERD au niveau de ses 37 pays d’opération, laquelle a “clairement révélé que le Maroc se positionne au sommet en termes de capacité à produire de l'hydrogène à des prix extrêmement compétitifs”.
M. Sallé de Chou explique cet atout que recèle le Royaume par son “mix éolien et solaire assez unique (...) Il y a des pays qui ont un très fort potentiel solaire, et d’autres un très fort potentiel éolien. Mais ici, avoir ce mix et pouvoir créer des facteurs de capacité qui peuvent approcher 70% pour les électrolyseurs est extrêmement compétitif”.
Par ailleurs, le responsable a souligné que la proximité du Maroc avec le marché européen est un avantage pour le pays, notant que l’Europe, à travers les politiques annoncées, souhaite produire et importer 10 millions de tonnes d'hydrogène vert dont une très grande partie sera importée d'Afrique du Nord.
Sur la question de l’engagement des entreprises marocaines en Afrique, M. Sallé de Chou a relevé la “connaissance très fine des marchés africains” par le Maroc, à travers l'extension de ses grands groupes sur le continent et de plus en plus, maintenant, d’entreprises de taille intermédiaire.
Le Maroc est un partenaire incontournable, mais surtout peut-être une plateforme, et un point d'entrée pour aborder le continent africain, a-t-il dit.