"Notre priorité principale est de progresser en matière de résolution de la dette des pays en situation de détresse. Il existe aujourd'hui un consensus plus large sur la manière de procéder à la restructuration de la dette", a dit Mme Georgieva lors d'un point de presse tenu en pour présenter le bilan du 47ème Comité monétaire et financier international (International Monetary Fund and Financial Committee - IMFC).
Cela se traduit, a-t-elle soutenu, par les progrès réalisés dans le cas de plusieurs pays, comme le Tchad et la Zambie et le Sri Lanka et le Ghana.
Parallèlement, la DG du FMI a souligné que ces réunions s'achèvent avec l'atteinte des objectifs fixés préalablement. Cela concerne en particulier les réformes fondamentales en matière de politique, afin de créer des marges budgétaires en ouvrant la voie à la croissance verte et numérique.
Il s'agit également de transformer les économies plus rapidement afin de stimuler la croissance, a poursuivi Mme Georgieva, insistant sur la nécessité de renforcer financièrement le FMI, afin d'être en mesure d'intervenir en cas de chocs supplémentaires.
Elle a, par ailleurs, reconnu que ce sont les pays les plus vulnérables qui courent le plus grand risque dans cet environnement très turbulent, relevant le niveau record de demande de soutien du Fonds de la part des pays à faible revenu et des pays à revenu moyen vulnérables.
"Pour être en mesure de fournir un soutien significatif, nous avons besoin de plus de ressources, en particulier celles de subvention, afin de pouvoir fournir des prêts à taux d'intérêt zéro et à long terme", a fait remarquer la DG du FMI.
Les assemblées annuelles BM-FMI, qui reviennent en terre africaine 50 ans après, offrent l'occasion à l'élite économique et financière mondiale pour débattre des grands enjeux liés notamment aux politiques de financement, à la croissance économique et au changement climatique.