"Nous sommes convaincus que le développement de tout pays ne peut se faire qu’à travers la collaboration entre les deux secteurs public et privé", a soutenu M. Zaghnoun, qui s’exprimait lors d’un panel organisé à l’occasion des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, qui se poursuivent à la cité ocre jusqu’au 15 octobre.
Le Maroc dispose, aujourd’hui, d’un secteur privé performant, capable d’investir dans tous les domaines d’activité et de réaliser des progrès impressionnants, a-t-il fait observer.
Le Royaume est doté également des atouts nécessaires pour s’engager dans des projets structurants et accompagner cette dynamique économique nationale, notamment à travers la privatisation des établissements et entreprises publics, a précisé M. Zaghnoun.
Dans ce sens, il a rappelé plusieurs opérations réussies dans le cadre de la privatisation qui ont permis à des établissements de réaliser des performances significatives dans leur domaine d’activité, dont les télécoms.
Aujourd’hui, le Royaume compte trois opérateurs télécoms, ce qui a permis d'améliorer la qualité des prestations avec une réduction des coûts, a-t-il ajouté.
L’objectif, maintenant, est d’insuffler une nouvelle dynamique à ce processus, conformément aux Hautes Orientations Royales, pour opérer une transformation profonde du secteur public.
Il a également souligné que le secteur public est appelé, grâce à cette collaboration avec le privé, à contribuer à la croissance économique du Maroc et à la réalisation de projets structurants, notamment dans les domaines de l’eau, de l’énergie et des infrastructures.
M. Zaghnoun a, par ailleurs, rappelé les grandes lignes de la feuille de route de l’Agence, dont l’élaboration d’une stratégie de sortie, le renforcement de la souveraineté nationale, l’accompagnement des territoires et la consolidation des comptes de l’Etat.
Organisé par la Banque mondiale, ce panel a également été marqué par les interventions de responsables du Kenya et de l’Ouzbékistan qui ont exposé l’expérience de leurs pays respectifs en matière de privatisation des entreprises et établissements publics.