Luxembourg - La Banque Européenne d'Investissement (BEI), présente aux Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) à Marrakech, aux côtés des autorités locales, d'autres institutions financières et des partenaires internationaux et régionaux, aspire à contribuer à '’faire évoluer le système financier mondial’’, afin de mieux répondre aux crises, à l’urgence climatique, à la pauvreté et aux inégalités en matière de santé, a souligné le vice-président de la Banque Européenne d’Investissement (BEI), Ambroise Fayolle.
‘’En tant que banque du climat de l’UE, nous allons tout d’abord réaffirmer notre engagement à œuvrer en faveur d’un meilleur fonctionnement collectif des banques multilatérales de développement (BMD) et d’une coopération renforcée. Il s’agit de discuter des réponses communes à apporter aux défis tels que la mobilisation du secteur privé en faveur de l'action climatique et de l'accélération de l’Agenda 2030 pour le développement durable’’, a-t-il indiqué dans un entretien à la MAP.
Par ailleurs, la BEI, en tant que grand financier de projets climatiques et environnementaux – avec près de 60% de ses financements en 2022 consacrés à l'action climatique et environnementale –vise à ce que les efforts collectifs aient encore plus d’impact, a-t-il relevé.
‘’En outre, nous évoquerons notre engagement à travers l'initiative Global Gateway de l’Union européenne et comment nous soutenons les pays africains dans des domaines tels que les énergies renouvelables et le développement durable’’, a ajouté M. Fayolle.
Les Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) à Marrakech offrent également une tribune pour souligner l’appui de la BEI au pacte vert pour l'Europe, "dont le Maroc est devenu l’année dernière le premier pays à signer un "partenariat vert" avec l'Union européenne’’ a-t-il dit.
Et de conclure que la BEI continue de soutenir des projets en faveur de l'inclusion des jeunes, mais aussi des femmes, notamment dans les secteurs de la microfinance et de l’éducation, comme à travers le programme de construction de 150 écoles communautaires au Maroc.