Au nombre des mentions marquantes, figure la présentation du livre "Le Maroc en quête d'une croissance plus forte et plus inclusive" du FMI, un ouvrage avec une vue d’ensemble sur les progrès de l’économie marocaine durant les dernières décennies. Cette publication jette aussi la lumière sur le programme de modernisation économique à venir dans le Royaume.
En effet, au cours des vingt dernières années, le Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, a entrepris des réformes "ambitieuses et volontaristes", a affirmé le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, à l'occasion de la présentation de cet ouvrage.
M. Akhannouch a également indiqué, dans la préface, que cet ouvrage passe en revue les réalisations déjà accomplies sous la conduite de SM le Roi, sans méconnaître l’ampleur des défis restant à relever.
Tout au long de ce processus, le Royaume a posé les jalons de développement dans les divers domaines et engrangé des acquis qui lui ont permis de conforter sa résilience face aux différentes crises à l'échelle locale et internationale et de poursuivre l’édification dans la stabilité et l’ouverture, a souligné, de son côté, le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa.
L’ouverture de ces Assemblées a été également l’occasion de mettre en exergue la réponse des autorités marocaines aux répercussions du séisme d’Al Haouz. La gestion rapide et efficace des effets du tremblement de terre et la "solidarité inégalée" des Marocains, sous la conduite éclairée du Souverain, sont "la meilleure preuve de l'avenir brillant du Maroc", a affirmé la Directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva.
Dans un témoignage éloquent de l’ampleur des résultats concluants des efforts consentis par les autorités marocaines pour faire face aux effets du tremblement de terre, Mme Georgieva a indiqué qu’elle a visité plus tôt dans la matinée, en compagnie de la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah, des écoles dans les zones sinistrées. "A peine un mois après le séisme, tous les enfants ont repris le chemin de l'école", s’est-elle félicitée.
Abondant dans ce sens, le président de la Banque européenne d’investissement (BEI), Werner Hoyer, a affirmé dans une déclaration à la MAP : "nous avons tous été très émus et extrêmement impressionnés par la résilience du Maroc au lendemain de ce terrible tremblement de terre".
D’autre part, lors d’un Forum parlementaire mondial, organisé par le Réseau parlementaire du Groupe de la Banque mondiale et du FMI, en partenariat avec les deux Chambres du Parlement marocain, la Directrice générale adjointe du FMI, Antoinette Sayeh, a souligné que les acteurs parlementaires jouent un rôle central pour le renforcement de la résilience des peuples face aux chocs économiques.
A cette même occasion, le président de la Chambre des Conseillers, Enaam Mayara, a appelé au renforcement de la contribution des parlements aux réformes économiques, à travers la mise en place d'un agenda parlementaire mondial visant à relever les défis économiques actuels.
M. Mayara a ainsi plaidé en faveur d’une réflexion au sujet d'une vision pratique pour l’élaboration "d’un agenda parlementaire" visant à réaliser un développement équitable et inclusif.
La première journée des Assemblées annuelles BM/FMI a été aussi l’occasion de mettre en avant les immenses opportunités d’investissement offertes par le Maroc. Lors d'une session publique de haut niveau sous le thème "Le Maroc, terre privilégiée des investissements privés", le ministre délégué chargé de l'Investissement, de la convergence et de l'évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli, a souligné que l'investissement au Maroc constitue un pari gagnant pour les acteurs économiques qui sont appelés à saisir les opportunités offertes par le Royaume.
La ministre de l’Économie et des Finances a mis en avant, elle aussi, la forte résilience et la mobilisation du Maroc, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi, pour faire face aux effets du séisme d’Al Haouz.
S’exprimant lors d’un débat modéré par Mme Georgieva, elle a affirmé que le Maroc a réussi à se relever de cette "tragédie", grâce à une mobilisation optimale de l’ensemble des parties prenantes.
Dans ce sillage, le Wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, a estimé que la reconstruction post-séisme insufflera une nouvelle dynamique à la croissance économique du Maroc, tel que constaté dans d'autres pays ayant vécu ce genre de catastrophes naturelles.