"L'organisation de ces assemblées annuelles au Maroc est un honneur pour toute l’Afrique", a relevé M. Miraoui qui intervenait lors d’une conférence sur "l’innovation au service d’une meilleure inclusion financière des pays africains", tenue en marge des assemblées annuelles de la BM et du FMI.
"Le Maroc est réputé au niveau mondial pour sa stabilité financière", a-t-il ajouté, relevant que le système bancaire marocain est présent en force dans le Continent Africain.
Après avoir relevé que l’université marocaine est en pleine transformation, M. Miraoui a mis l’accent sur la nécessité d’accélérer l’infrastructure numérique pour être en mesure de réduire la fracture numérique et accompagner les mutations internationales.
En ce qui concerne la recherche et l’innovation, il a indiqué que son Département œuvre en vue de doter le Maroc d’instituts nationaux ayant pour missions de fédérer les grandes expertises et les chercheurs et de définir les grandes thématiques de la recherche scientifique notamment, les problématiques relatives à l’eau, l’énergie, la biotechnologie et l’intelligence artificielle.
De son côté, la Directrice Générale de la Fédération Mondiale des Bourses (WFE), Nandini Sukumar, a souligné qu’"il est vraiment possible de relancer le développement du marché grâce à l'inclusion financière".
Dans ce cadre, elle a insisté sur la nécessité d’ouvrir l'accès au financement et à l'épargne, afin de contribuer à un avenir meilleur (...), estimant qu'il s'agit là, de la meilleure façon de traduire le concept de marché public.
"La bourse est un marché public, étant donné qu’elle permet à n’importe quiconque de venir négocier à condition de respecter les règles de ce marché", a-t-elle expliqué.
Organisée par la Bourse de Casablanca, en partenariat avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MESRI), la World Federation of Exchanges (WFE) et l’Université Cadi Ayyad, cette conférence a réuni des personnalités marocaines et internationales du monde de la finance et de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Cette rencontre a été consacrée à l'identification des différentes pistes et divers domaines dans lesquels, l’innovation financière peut être un outil efficient pour l’inclusion financière et le développement économique des pays africains.
D’autres thématiques ont été également abordées, notamment le marché des capitaux comme moteur de développement du Continent.