"Les Assemblées annuelles BM/FMI, dont l'édition actuelle se déroule à Marrakech, sont l’événement financier et économique le plus important qui se tient tous les trois ans en dehors de Washington", a affirmé M. Azour, dans une déclaration à la MAP.
"C’est une vitrine importante pour montrer ce que le Maroc est capable de faire", a précisé cet ancien ministre libanais de l’Economie et des Finances, affirmant que Marrakech est "la place idéale pour la tenue de cette manifestation mondiale d'envergure".
"C’est un carrefour de civilisations, une ville qui a énormément de talents et d’innovations, mais aussi une cité résiliente qui, après quelques semaines d’une grande crise, a réussi à se remettre en marche", a relevé le responsable financier international, en référence au séisme du 8 septembre dernier, dont l’épicentre a été situé tout proche de la ville.
M. Azour a, par ailleurs, relevé que l’importance des réunions de Marrakech s’explique par l’ampleur des enjeux actuels au niveau mondial, citant notamment les problèmes de la fragmentation économique et la lutte contre l’inflation.
"Ce sont aussi des réunions importantes parce qu’elles reviennent pour la deuxième fois en Afrique après 50 ans et dans le monde arabe après 20 ans", a-t-il poursuivi.
Il a rappelé que le travail mené pour la tenue de cet événement au Maroc a commencé il y a trois ans grâce à un partenariat très fructueux entre le FMI et les autorités marocaines, saluant cette "excellente organisation" dont a fait preuve le Maroc et "cette capacité d’accueil qu’on connaît pour le Royaume".
Il a également souligné que la tenue de cette grand-messe à Marrakech est l’occasion pour les deux institutions de Bretton Woods de mettre en avant "le modèle d’une économie en expansion et en réformes, qui est l’économie marocaine".
Ces réformes économiques étaient bien avancées et ont valu au Maroc l’appui du FMI par une nouvelle ligne financière ayant pour but de renforcer sa résilience et puis récemment avec une nouvelle ligne pour les investissements dans la résilience climatique de 1,3 milliard de dollars, qui s’ajoutent aux 5 milliards de dollars que le Royaume a eus il y a quelques années, a relevé le chef du département Moyen-Orient et Asie centrale au FMI.