C'est ce qui ressort d’une interview accordée par la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, à la MAP à la veille des Assemblées qui se tiendront du 9 au 15 octobre à Marrakech.
La tenue à Marrakech de cet événement d’envergure est une reconnaissance de la place du Royaume en tant que porte-étendard du continent africain, a précisé la ministre, rappelant que ces Assemblées se tiennent sur le sol africain pour la première fois depuis 50 ans.
C’est une chance à double titre, a-t-elle dit, expliquant que d'abord, sur le continent africain, il y a un pays qui a réussi à présenter au monde un modèle propre à son histoire, à sa culture et à son rythme de développement. Ensuite, pour dire au monde qu’on peut réussir en Afrique et se faire une place dans l'économie mondiale.
Et de poursuivre que malgré la tragédie du séisme d’Al Haouz, le Maroc, sous la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, a réussi à convaincre la communauté des nations qu’il pouvait accueillir en toute sécurité ces rencontres annuelles, ce qui témoigne de la confiance historique en un pays qui a démontré depuis la candidature jusqu’aujourd’hui que sa trajectoire et sa dynamique de développement sont sérieuses, que les réformes s’opèrent et que c'est un pays qui sait aussi gérer les crises et les moments de perturbation.
Dans ce sens, Mme Fettah a rappelé les multiples crises qui ont eu lieu au cours des cinq dernières années et durant lesquelles le Maroc s’est à nouveau affirmé en tant que pays résilient et un partenaire "très crédible" du FMI et de la BM.
A la faveur de la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc est doté de tous les atouts et d’une ambition inébranlable pour instaurer son propre modèle de développement, qui est en train d’être implémenté pour apporter de véritables solutions aux problèmes qui se posent, a relevé la ministre.
Depuis 20 ans, a-t-elle soutenu, de réelles avancées ont été réalisées sur les plans social, sociétal, économique et environnemental, dans un contexte marqué par les challenges liés à la sécurité alimentaire, aux changements climatiques et aux tensions géopolitiques, faisant remarquer que le Royaume a su démontrer, malgré des ressources naturelles limitées et des challenges de développement social, que les stratégies sectorielles ont permis la réalisation de véritables percées à la faveur d’instruments de partenariats financiers.