"Le Sahara marocain vit au rythme d’une dynamique socio-économique, fruit de réformes d’envergure qui placent l’autonomisation de la femme au centre de leurs priorités", a souligné la députée marocaine originaire des provinces du Sud Leila Dahi.
Mme Dahi, qui est également la présidente du Caucus de la jeunesse au sein du Parlement panafricain (PAP), a indiqué que la femme sahraouie a fait le choix de contribuer à l’expérience démocratique que connait le Royaume, en assumant des rôles avant-gardistes aux plans national et international.
Elle a relevé que les populations des provinces du Sud ont choisi leurs représentants légitimes à travers des élections libres et transparentes, notant que les populations sahraouies s'imprègnent des valeurs de l’ouverture et de la paix dans une Nation fière de son pluralisme culturel.
L’intervenante a, par ailleurs, dénoncé les manœuvres des ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume qui entravent les efforts menés par le Secrétaire général de l’ONU pour parvenir à une solution politique pragmatique, sérieuse et réaliste au différend régional autour du Sahara marocain.
Elle a, dans ce cadre, indiqué que le Maroc a fait preuve de bonne foi et de pragmatisme à travers l’initiative d’autonomie que les Sahraouis considèrent comme la seule base pour une solution définitive dans le cadre des efforts de l’ONU, alors que d’autres parties se contentent de ressasser des thèses révolues et enterrées une fois pour toutes par la communauté internationale.
Abondant dans le même sens, la députée Hayat Laaraych, également originaire des provinces du Sud, a évoqué l’expérience politique au Sahara marocain qui permet aux populations locales de gérer leurs affaires dans le cadre du pluralisme, lequel constitue, selon l'intervenante, l’épine dorsale de la pratique démocratique.
Elle a de même indiqué que les Sahraouis font confiance aux institutions élues, d’où leur participation massive lors des élections générales, législatives, régionales et locales qui ont eu lieu dans le Royaume en septembre 2021.
Il s’agit d’un contrat moral entre les citoyens et les institutions élues, a-t-elle indiqué, ajoutant que toute la région recueille aujourd’hui les fruits de cette dynamique notamment en matière de développement.
L’élue sahraouie a, par ailleurs, noté qu’au moment où les populations du Sahara marocain jouissent pleinement de leurs droits et d’une pratique démocratique ancrée, un groupe armé, résidu de la guerre froide, réprime dans le sang les pensionnaires des camps de Tindouf.