S'exprimant à l'ouverture de la 10ème Conférence internationale sur les Géoparcs mondiaux de l'UNESCO qui se tient jusqu’au 11 septembre, M. Addahre, a souligné que les Géoparcs couvrent des zones géologiques culturels et touristiques et des sites archéologiques et architecturaux de grande valeur universelle estimant qu'"il est indispensable de conserver ce patrimoine et de le protéger contre tous les facteurs de risques".
Les Géoparcs, a-t-il enchaîné, représentent un véritable levier de croissance socioéconomique et de développement durable et contribuent à stimuler l'activité touristique en offrant des opportunités qui favorisent la génération de nouvelles sources de revenus au profit des communautés locales, dans le respect de la nature, des écosystèmes et de la biodiversité.
Il est évident, insiste M. Addahre, que cette évolution ne peut être réalisée en l’absence d’une dimension fondamentale de l'éducation et de la formation qui sont des leviers indispensables à la transmission des savoirs et des pratiques aux jeunes générations.
Par ailleurs, le diplomate, a relevé que la tenue de la Conférence internationale sur les Géoparcs mondiaux de l'UNESCO pour la première fois en terre arabe et africaine, marque la confiance placée à l’endroit du Maroc, dans la continuité de ses choix stratégiques judicieux et des multiples initiatives engagées en faveur du développement durable sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
" En effet, l'organisation au Maroc d'événements majeurs à portée mondiale tels que cette Conférence traduit l'engagement ferme de notre pays à agir main dans la main avec l'ensemble de la communauté internationale ainsi qu'avec les institutions régionales et multilatérales spécialisées, afin de réaliser les objectifs stratégiques que nous nous sommes fixés ensemble, et ce, en parfaite cohérence avec les Objectifs du Développement Durable et les priorités de l'Agenda mondial", estime M. Addahre.
"Cette conférence nous offre aujourd'hui une occasion unique de traduire nos priorités en actions concrètes, en vue de soutenir efficacement les initiatives émergentes en particulier à l'échelle arabe et africaine, et d'encourager davantage les projets de partenariat et de coopération internationale en la matière", a-t-il dit.
M. Addahre s’est dit confiant que l'esprit qui a prévalu tout au long du processus de labélisation et de revalidation du Géoparc de M’Goun depuis 2014, demeurera comme une référence qui permet à l'avenir la labélisation d'autres projets de Géoparcs mondiaux UNESCO dans d'autres régions du Royaume.
Le Géoparc M'Goun, partie intégrante de la région Beni Mellal Khenifra, est considéré comme étant le premier Géoparc du monde arabe et Africain à être reconnu par l'UNESCO. Cette reconnaissance a été renouvelée suite à la visite des experts de l'UNESCO en 2018 et 2022. Il a été honoré de la présidence du Réseau Africain des Géoparcs de l'UNESCO, et représente l'Afrique au sein du Bureau Exécutif du Réseau Mondial des Géoparcs de l'UNESCO.
Organisée, sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, par le Réseau Mondial des Géoparcs de l’UNESCO (GGN), le Conseil régional de Beni Mellal-Khénifra et l’Association Géoparc M’Goun, cette 10è Conférence réunit les Géoparcs mondiaux ayant décroché le Label mondial "Géoparc UNESCO" répartis sur un total de 48 pays dont le Maroc, représenté, par son Géoparc UNESCO du M’Goun.
Au menu de cette 10è Conférence figurent des séances plénières, des ateliers thématiques et des visites de terrain sur le territoire du Géoparc M’Goun, en sus de réunions axées sur les structures de gouvernance au sein du GGN et des réunions du Bureau exécutif du GGN en sus du traitement des candidatures pour l'organisation de la prochaine édition des Géoparcs de l'UNESCO, formulées par quatre pays, à savoir : le Brésil, le Chili, la Corée du Sud et l'Indonésie.
A l'ordre du jour de cette manifestation figurent également des présentations scientifiques sur les modes de gestion durable des sites géologiques, l'éducation à l'environnement, le tourisme responsable et le développement économique local, les changements climatiques et leurs répercussions négatives et la lutte contre la désertification et les catastrophes naturelles.