Organisée sous l’égide du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, "Partitions de l’imaginaire africain" est un hymne que l’artiste dédie au continent, indiquent les organisateurs, vendredi dans un communiqué.
L'exposition se présente sous forme de dessins, peintures, installations, maquette de sculpture, mais aussi d'objets, masques et bibelots, précise la même source, ajoutant que "les créations et leurs sources inspiratrices se croisent, dialoguent, s'interpellent dans une scénographie originale faisant appel à nos cinq sens pour apprécier l’accrochage et son ambiance".
Né à Nador, Moustapha Zoufri a rejoint, après l'obtention de son baccalauréat, l'Académie royale des Beaux-arts de Bruxelles où il a obtenu une licence en arts plastiques et visuels. Il a également intégré l’École supérieure des arts plastiques et visuels de Mons.
Enseignant des arts plastiques à la Fédération Bruxelles-Wallonie de Belgique, l'artiste a participé à plusieurs expositions collectives et personnelles au Maroc et en Europe et réalisé plusieurs œuvres murales en Belgique.
En novembre 2016, il installe à Molenbeek-Saint-Jean la sculpture "La flamme de l'espoir", réalisée en hommage aux victimes des attentats de Paris et Bruxelles. En 2018, il dote la ville d'Oujda d'une sculpture pour clôturer les manifestations de "Oujda capitale de la culture arabe".
On lui doit également la "Symphonie Africaine", monumentale fresque qui embellit l’une des façades du Musée Mohammed VI d'art moderne et contemporain de Rabat.