Dans un article sous le titre "Le patrimoine culturel, un symbole de l'humanité: Le Royaume du Maroc, un modèle", signé du journaliste Nayef Sharar, le média souligne le grand intérêt qu'accorde SM le Roi Mohammed VI au domaine du patrimoine culturel au Maroc, relevant qu'en exécution des Hautes orientations royales, le Royaume joue un rôle important dans la protection de son patrimoine culturel à travers plusieurs initiatives juridiques et culturelles aux niveaux national et international.
Le quotidien ajoute que l'intérêt pour la préservation et la valorisation du patrimoine culturel s'illustre particulièrement par le lancement du "Label Maroc" et l'organisation de séminaires scientifiques sur le patrimoine et l'archéologie, en plus d'une panoplie de procédures au niveau juridique.
D'un point de vue historique, poursuit la publication, le Maroc est considéré comme l'un des pays qui a accordé une grande attention à son patrimoine au nom de l'intérêt public, et ce depuis longtemps, rappelant, à cet égard, la parution, en 1912, du Dahir relatif à la conservation des monuments historiques afin d'empêcher toute tentative de déformation, d'usurpation d'identité et de trafic illégal de biens culturels au Maroc.
L'auteur de l'article fait savoir que le Royaume a ratifié toutes les conventions de l'UNESCO relatives au patrimoine, indiquant que dans le cadre de l'intérêt particulier que le Maroc accorde au patrimoine culturel immatériel, le Royaume a tenu à la création du Centre pour le patrimoine culturel immatériel, qui a pour tâche de consolider les acquis réalisés dans le domaine culturel.
M. Sharar met en avant que le Maroc est considéré comme le pays le plus riche dans le monde arabe et en Afrique en termes de sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial immatériel, et ce grâce à l'harmonie entre le patrimoine historique et la position géographique du Royaume, expliquant que la composition démographique du Maroc est en harmonie avec les profondeurs arabes et africaines.
Il met également en exergue que la position géographique du Maroc constitue un pont entre les civilisations, relevant que la civilisation marocaine a existé sur des sites du patrimoine humain depuis la période préhistorique.
Il fait aussi remarquer que depuis 2021, les pays peuvent inscrire un seul élément tous les deux ans sur la Liste du patrimoine immatériel de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), précisant que, depuis lors, le Maroc a inscrit 11 éléments du patrimoine immatériel.
L'auteur de l'article s'est arrêté sur le Moussem de Tan-Tan, le décrivant comme l'un des chefs-d'œuvre du patrimoine culturel immatériel du Royaume du Maroc, notant que l'événement a été proclamé chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité par l'UNESCO en 2005, inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité en 2008, et nommé "chef-d'œuvre du génie créateur de l'Homme" par l'UNESCO.
Il affirme que ce Moussem représente un événement culturel important, en embrassant tous les aspects de la vie quotidienne dont la protection et la promotion du patrimoine immatériel des communautés nomades, et constitue une opportunité pour diverses expressions culturelles telles que la déclamation d'anciens poèmes dans le dialecte hassani, ainsi que d'autres traditions orales hassanies.