Plusieurs pays du monde voient désormais dans l’initiative marocaine d’autonomie une très bonne base pour la résolution définitive de ce différend régional que l’Algérie a créé de toutes pièces et s’efforce depuis près d’un demi-siècle à éterniser par tous les moyens au mépris du bon sens et des intérêts communs.
En l’espace d’une année, différents pays du monde, y compris de grandes puissances mondiales comme les États-Unis, ont réitéré leur soutien au plan marocain d’autonomie, comme base de solution crédible et sérieuse à ce différend factice qui n’a que trop duré.
De Washington à Madrid et de Berlin à Luxembourg en passant par Rome, La Haye, Bucarest, Mascate, Manama, Niamey ou Conakry, le plan marocain d’autonomie fait de plus en plus d’adeptes et engrange les soutiens de partout à la faveur d’une diplomatie agissante, persuasive, créative, dynamique et proactive.
Cette unanimité autour du caractère crédible et sérieux du plan d’autonomie sous souveraineté marocaine a été soulignée et réaffirmée à maintes reprises et à moult occasions par plusieurs chefs de gouvernements et des ministres des affaires étrangères de différents pays du monde qui ont exprimé également leur soutien aux efforts sérieux du Maroc pour faire avancer le processus politique mené par l’ONU pour trouver une solution à la question du Sahara marocain.
Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a ainsi réitéré à Washington le soutien de son pays à l’initiative marocaine d'autonomie pour clore définitivement le conflit régional autour du Sahara, relevant que les États-Unis "continuent" de considérer ce plan comme "sérieux, crédible et réaliste".
De l’autre côté de l’Atlantique, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a expliqué aux députés du Congrès à Madrid que le soutien de l’Espagne à l’initiative marocaine d’autonomie s’inscrit dans une "vision d’État pour apporter la stabilité à l’ensemble de la région" et répond à une dynamique internationale en faveur de l’approche adoptée par le Maroc.
La position de l’Espagne et de plusieurs autres pays européens importants comme l’Allemagne, le Portugal, la Hongrie, la Roumanie et les Pays-Bas en faveur du plan marocain d’autonomie viennent conforter le Maroc dans son droit et les efforts que déploie le Royaume pour trouver une solution de compromis qui préserve son intégrité territoriale et sa souveraineté nationale.
Ces prises de positions tranchées, claires et fortes qui confortent la prééminence et la pertinence du plan d’autonomie, s’inscrivent dans l’évolution naturelle et positive des choses, surtout que de grandes puissances comme les États-Unis et Israël, dernièrement, reconnaissent déjà la pleine souveraineté du Maroc sur son Sahara.
Commentant cette forte dynamique et ce soutien clair de la part de plusieurs pays au plan marocain d’autonomie, Mohamed Badine El Yattioui, enseignant à l’Université américaine aux Émirats Arabes Unis, a indiqué dans une déclaration à la MAP que le sérieux et la crédibilité de l’initiative marocaine d’autonomie sont les arguments utilisés par nombre de pays du monde pour justifier leur soutien aux efforts du Maroc visant à trouver une solution à la question du Sahara, notant que la reconnaissance américaine en décembre 2020 de la marocanité du Sahara a joué un rôle d'accélérateur.
"Cela renvoie à la force des arguments historiques et juridiques qui ont permis au Royaume de mettre sur la table des discussions cette initiative pertinente pour parvenir à un règlement définitif du différend régional autour du Sahara marocain dans un esprit de réalisme et de pragmatisme", a ajouté M. Badine El Yattioui, également directeur du Master en diplomatie à l’Université américaine aux Émirats Arabes Unis.
Le plan d’autonomie jouit également de l'appui de plusieurs institutions parlementaires de par le monde, dont le Sénat brésilien qui a adopté, rien que durant le mois de juin dernier, une motion de soutien à l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara, tout en appelant à un appui "plus expressif" aux efforts "sérieux et fiables" du Maroc dans la recherche d’une solution à ce conflit régional.
L’important élan d’appui et de soutien au plan marocain d'autonomie a été conforté aussi par la cascade de retraits et de gels de la reconnaissance de la prétendue "RASD" par une pléthore de nations, dont le Pérou qui a décidé dernièrement de rompre toute relation avec cette entité, tout en appuyant le plan d'autonomie pour le Sahara marocain.
Le fait que cette entité fantoche perd chaque jour des soutiens démontre que de nombreux pays ayant commis l'erreur de la reconnaître se sont rendu aujourd’hui compte de l’impasse historique, juridique et géopolitique de leur décision, a ajouté M. Badine El Yattioui, assurant que cela prouve aussi que la diplomatie marocaine a su trouver les mots justes et les arguments pour les convaincre.
Aussi, l’ouverture durant les douze derniers mois de nouveaux consulats dans les provinces du Sud du Royaume par nombre d’États africains, arabes et américains, notamment le Tchad, le Cap-Vert, le Togo et le Guatemala, atteste du soutien international grandissant à l’intégrité territoriale du Maroc et représente un appui franc et sans appel à la marocanité des provinces sahariennes.
A ce sujet, M. Badine El Yattioui relève que "l’ouverture de consulats est une étape plus que symbolique", rappelant que le pas a été franchi par des pays africains très proches du Maroc comme le Sénégal et la Guinée avant que des pays du monde arabe (Émirats Arabes Unis et Bahreïn) et d’Amérique latine (Guatemala et Suriname) ne leur emboîtent le pas, ce qui traduit le soutien total et clair à la justesse de la cause nationale et la volonté de ces pays de démontrer le côté artificiel du conflit autour du Sahara marocain.
De même, l’appel solennel à l'expulsion de la pseudo "RASD" de l’Union Africaine, qui a été lancé en novembre dernier par 16 anciens premiers ministres et ministres des affaires étrangères africains, aussi symbolique soit-il, constitue une nouvelle preuve de ce soutien sans cesse croissant à l'intégrité territoriale du Royaume et au plan d’autonomie comme base d’une solution définitive à la question du Sahara.
Sur cette même lancée, plusieurs décisions judiciaires ont été rendues par diverses juridictions partout dans le monde, réaffirmant la légitimité du Maroc sur ses provinces du Sud et la conformité des actions du Royaume avec le droit international.
Cependant, en dépit de cette grande percée diplomatique et des acquis importants engrangés par le Maroc sur la question du Sahara, le régime algérien reste prisonnier de son idéologie et d’une vision des relations internationales complètement dépassée.
Face à ce vaste élan de soutien que connaît le plan marocain d’autonomie et à la reconnaissance par de grandes puissances mondiales de la marocanité du Sahara, l’Algérie doit se rendre à l’évidence que ses thèses relèvent d’un autre âge, sont en déphasage total avec la réalité et ne trouvent plus preneurs nulle part.